Le Tourisme Sportif dans l’espace francophone africain

Le tourisme présente un secteur important de l’activité l’économique des métropoles de l’espace francophone. Un grand nombre de ces villes investissent en matière d’équipements pour accroître leur influence. Paris avec l’extension de Roland Garros, Casablanca et le stade Mohammed V.

Cette démarche a pour objectif, de développer un nouveau tourisme, fédérateur, le tourisme sportif, différent du touriste amoureux des monuments célèbres, des parcs nationaux ou du soleil méditerranéen et des plages maghrébines. Bien différent mais qui, au-delà du produit d’appel qu’est le sport, peut lui aussi découvrir les charmes du pays d’accueil.

Cette forme de tourisme, à l’origine réservée à un public restreint d’athlètes et de supporters, connaît depuis ces dernières années un essor avec un public plus large, moins sélectionné, à la recherche de sensations fortes. Le concept du tourisme sportif a évolué en passant du tourisme lié à une pratique sportive, à un tourisme du spectacle sportif. Une évolution qui réclame de nouveaux services et de nouvelles exigences.

Ils viennent des quatre coins du monde, visiter une ville bien déterminée non pas seulement pour pratiquer du golf ou pratiquer certains sports d’hiver, mais aussi pour assister à des événements sportifs organisés chaque année avec régularité. Le Tour du Rwanda est à cet égard une nouvelle destination.

C’est maintenant que les villes africaines doivent profiter de cette nouvelle passion. Elles doivent pour cela commencer par organiser des évènements sportifs annuels et, surtout, apprendre à les promouvoir. Reprenons l’exemple du Rwanda qui a fait de ses mille collines un berceau pour un tournoi de cyclisme prometteur.

Aidons l’Association sportive féminine de Tunisie (ASF)

Fondée en 1956, l’Association sportive féminine de Tunisie (ASF) a maintenant plus de soixante ans.

Créée par Samira Benghazi, cette association a écrit bien des pages de l’histoire du sport féminin en Tunisie. Le souvenir de la fondatrice, enseignante vigilante et proviseure rigoureuse des lycées de la rue du Pacha, de la rue de Marseille ou de Montfleury, reste très fort. Puis, ce fut le tour de la tout aussi mythique présidente que fut Cherifa Messaadi, autre icône du club

 

L’ASF compte aujourd’hui 400 licenciées dans de nombreuses disciplines comme le basket, le volley, le hand ou l’escrime avec les soeurs Besbès. Azza Besbès est la Femme Francophone 2018, élue par l’AIMF, le réseau international d’élus locaux.

Aujourd’hui l’association est en danger par manque de ressources financières.

Ce grand club mérite considération et soutien car il est une école de la vie pour la jeune fille Tunisienne

Il a besoin d’une salle couverte afin que les jeunes joueuses puissent s’entraîner régulièrement à l’abri des intempéries

Souhaitons que le bureau directeur avec à sa tête Amel Daoud, une enfant du club, dévouée et aidée par une magnifique équipe de jeunes femmes bénévoles obtienne le soutien attendu par les nombreuses femmes engagées dans la gouvernance nationale et locale de la Tunisie moderne.

TUNIS Le marathon Comar

Le Marathon Comar de Tunis-Carthage se tiendra bientôt. Ce rendez-vous sportif, en est à sa 34e édition marquée récemment par une nouvelle consécration. En effet, le « label bronze » a été attribué à ce marathon qui est désormais inscrit dans le calendrier international de l’Association internationale des fédérations d’athlétisme (Iaaf), ce qui le place au même rang que les grands marathons.

 

« Le label est très intéressant dans la mesure où il drainera plus de participants étrangers et consolidera la dimension internationale du marathon », affirme le président du comité d’organisation, Lotfi Ben Haj Kacem, à l’occasion d’une réunion tenue en présence des représentants des différentes parties prenantes relevant notamment du ministère de l’Intérieur, la mairie et la municipalité de Tunis.
Les objectifs tracés vont au-delà de l’attribution de ce label et de l’inscription dans le calendrier international de l’Association internationale des fédérations d’athlétisme car d’autres défis sont à relever à moyen et long termes. L’événement en question mise sur la promotion de l’image du pays et du tourisme dans le pays. 
Le marathon est prévu le 1er décembre prochain et les organisateurs tablent sur la présence de 7.000 participants. Plusieurs nouveautés ont été annoncées. Si la « Course pour tous » et le « Marathon kids » sont toujours gratuits, il n’en est plus de même pour le marathon et le semi-marathon. Le prix à débourser ne dépasse pas les dix dinars et le fond collecté sera réservé au financement d’œuvres sociales. Les inscriptions en ligne sont déjà ouvertes jusqu’au 17 novembre et le paiement en ligne est déjà possible contre la remise du dossard à partir du 18 décembre.
Avec la participation d’athlètes de haut niveau et de meneurs d’allure, le contrôle antidopage, la présence d’équipes de médecins, des ambulances hautement équipées, une transmission en live streaming assurée par des drones, des stands d’animation, le comité d’organisation Marathon Comar sort le grand jeu pour la 34e édition.

Strasbourg. Préparer le Raid Amazones au Vietnam

Ce sont six jours d’épreuves consécutives en terre inconnue et dans des conditions météo peu propices à l’effort physique soutenu. Mais ce qui compte, c’est de se surpasser. Une performance individuelle mais aussi une aventure collective. Toutes ont choisi ce raid-là pour les valeurs de solidarité qu’il véhicule. Exit l’esprit de compétition, l’ambiance entre Amazones est à l’entraide : peu importe le classement final, l’objectif est de terminer.

Audrey Cholet, s’est inscrite sous les couleurs de son entreprise avec deux collègues, au bénéfice de l’association RoseUp dédiée aux cancers des femmes. Comme elle, quasiment toutes les participantes courent pour une cause qui leur tient à cœur. Pour Morgane Rabineau et Diane Decker-Vogler, c’est l’Arame qui soutient les enfants cancéreux ; pour Mélissa Sanchez et Sophie Bollinger, c’est le projet de Social bar de la fondation protestante Sonnenhof.

Chaque année, l’organisateur reverse une part des inscriptions à une association locale agissant en faveur des enfants (école, orphelinat, hôpital…). Car même si monter sur le podium n’est pas leur but initial, le raid des Amazones reste une compétition. Pour tenir le rythme de ses deux coéquipières plus sportives, Audrey Cholet s’entraîne tous les jours depuis juin. Déjà bonnes coureuses, Mélissa et Sophie alternent avec la natation et s’initient tranquillement au tir à l’arc et au canoë. Adeptes du trail, Morgane et Diane n’ont laissé aucune discipline de côté : course une ou deux fois par semaine, canoë et tir à l’arc une fois par semaine avec un coach, vélo et même course d’orientation. Pour ces jeunes femmes qui ont toutes une vie familiale et professionnelle bien remplie, l’aventure sportive et humaine a déjà commencé.

Stéphanie Peurière, Strasbourg magazine n° 304 Octobre 2019

Le vivre ensemble au cœur de la 6e édition du « Festival Togo en mêlées»

La Fédération Togolaise de Rugby, la commune de Lomé, capitale du Togo, et l’association Terre en Mêlées ont organisé le « FESTIVAL TOGO EN MÊLÉES ».

Il s’agit d’une compétition sportive annuelle destinée aux écoles nationales de rugby qui, cette année, a ouvert ses portes à d’autres écoles de rugby, du Burkina Faso et du Bénin.

Le festival rassemble chaque année des enfants amateurs du rugby pour une journée autour d’activités sportives, culturelles et environnementales. Le but de cet événement est de transmettre à ces enfants, des valeurs éducatives telles que le vivre ensemble, l’esprit d’équipe, le respect, la discipline, l’estime de soi, la confrontation, l’émancipation, afin d’en faire les futurs champions du développement durable à travers le rugby.

Rappelant que l’association « Togo en Mêlées » est une association sportive qui s’investit dans l’éducation des enfants à travers l’apprentissage du rugby, la sensibilisation à la protection de l’environnement et à la promotion de la culture traditionnelle.

Fabrice H. Zango, médaillé de bronze au triple saut à Doha 2019

Aux championnats du monde d’athlétisme de Doha, fin septembre, Hugues Fabrice Zango a marqué son nom et celui de son pays dans l’histoire du triple saut en remportant la médaille de bronze. Une première pour le Burkina Faso.

Le prochain cap, seront les jeux olympiques de Tokyo 2020 pour lesquels il est déjà qualifié.

Fabrice H. Zango a la forte volonté de faire passer un message aux jeunes afin qu’ils croient davantage en leurs potentialités et qu’ils aient des rêves, parce que tout part d’un rêve, d’un désir et se donner les moyens pour y arriver. Le sport est pour cela un formidable levier.

Venu à l’athlétisme sur la pointe des pieds en 2011 après avoir participé à l’USSUB-B, il est coaché par Christian Sanou qui lui permet de faire ses premiers sauts. Conscient alors de ses qualités, Hugues Fabrice Zango à force de courage, de travail et d’abnégation gravit les marches surement ; mais rapidement. En effet, de 13m en 2011, il passe à 14 m, puis 15m en 2015. Avec l’aide de sa famille, il décide de poursuivre ses études en France.

Un concours de circonstance qui permet à notre champion d’être dans de bonnes conditions. Il s’inscrit dans le club d’athlétisme de l’Artois en 2016. Ainsi en plus de ses études de doctorat en génie électrique, Hugues Fabrice Zango trouve le temps de s’illustrer en décrochant le titre aux mondiaux universitaires avec un saut à 16,97m et un record en salle à 17,23m la même année. Cette marche en avant sera quelque peu perturbée par une participation décevante aux jeux olympiques de RIO en 2016, et une non-participation aux mondiaux de Londres en 2017 par manque de visa.

Avec le Marathon Day le Groupe Bolloré se mobilise en faveur de la solidarité

Depuis 2016, les collaborateurs du Groupe Bolloré dans le monde entier se donnent rendez-vous le 26 septembre de chaque année, à la même heure, pour une marche de 5 km appelée Marathon Day. Le Marathon Day, qui est à sa 4e édition, est un moment de partage et de solidarité. Ainsi, après la Croix-Rouge international en 2016, l’UNICEF en 2017 et SOS Village international en 2018, les collaborateurs du groupe au Burkina Faso, ont décidé cette année d’encourager l’Association Faso One Village avec un don d’une valeur d’un million de francs CFA.
Pour chaque inscription, trois euros ont été reversés à cette association.

L’Association Faso One Village intervient dans la régulation et la sensibilisation routière à huit carrefours de la ville de Ouagadougou où le trafic est intense.

Créé en 1822, le Groupe Bolloré figure parmi les 500 plus grandes compagnies mondiales, avec plus de 81 000 collaborateurs répartis dans 127 pays et sur les cinq continents.

Mohamed Khalil Jendoubi continue à se battre pour sa gloire !

Il a été privé de la participation aux championnats du monde de Manchester 2019, il n’a que 17 ans, il ne cesse de surprendre la planète taekwondo.

Nous parlons de Mohamed Khalil Jendoubi, un champion de taekwondo tunisien qui a réussi à remporter 9 médailles dans diverses compétitions de jeunes et de moins jeunes, dont une médaille d’or aux Jeux africains après avoir remporté la première place aux Jeux africains de la jeunesse à Alger. Il a également remporté la médaille de bronze aux Jeux olympiques de la jeunesse de Buenos Aires en 2018 et la même chose pour la WTF Presidents Cup Africa et la WTF Presidents Cup Asia en 2019.

Il est l’un des rares athlètes de taekwondo à remporter la médaille d’or aux Jeux de la jeunesse algérienne de 2018 et à remporter l’or aux Jeux seniors africains de 2019 à Rabat.

Depuis quelques années, le taekwondo est un refuge pour les jeunes des quartiers pauvres. Un refuge face aux problèmes sociaux. Les jeunes Tunisiens ont trouvé la possibilité de s’affirmer dans le sport et particulièrement le taekwondo.

Jendoubi n’a pas perdu pied quand il a appris en mai dernier qu’il ne serait pas autorisé à participer aux championnats du monde de taekwondo à Manchester en raison d’un problème de visa. Le Tunisien reste positif et il s’est rendu au Maroc pour remporter la médaille d’or en promettant de retrouver le même prix lors des prochaines éditions des championnats du monde qui se dérouleront à Wuxi, en Chine, en 2021.

Son espérance ? Être l’athlète qui ramènera la quatrième médaille d’or olympique à la Tunisie. Le taekwondo tunisien était sur le point d’atteindre cet objectif avec la médaille de bronze du tunisien Oussama Oueslati à Rio 2016.

C’est l’enfant d’un quartier pauvre, qui a affronté tous les problèmes sociaux de sa génération et sur lequel la Tunisie peut compter.

Vivre ensemble : Pourquoi le sport ?

Les valeurs du vivre ensemble s’associent souvent au sport qui est à son tour considéré un moyen important d’apprentissage du vivre ensemble. Pourquoi le sport ?

Parce que le sport nous aide à harmoniser la diversité sociale et culturelle des sociétés : sur un terrain, sous le toit d’une salle couverte ou dans n’importe quel espace dédié à la pratique sportive, toutes les différences, de couleur, de culture, de religion, se rétrécissent laissant place à une nouvelle culture du respect, de la tolérance de la solidarité dans l’épreuve.

 Ceci est bien remarquable dans les équipes professionnelles de sports collectifs (football, handball, basket-ball ou autres) qui accueillent des athlètes venus du monde entier avec leurs différences mais qui finissent, en œuvrant  pour l’intérêt d’une équipe, à créer une nouvelle culture collective, dont l’esprit d’équipe est le moteur.

Les grandes instances sportives sollicitent constamment la sensibilisation à la tolérance et au vivre ensemble citant comme exemple les campagnes de sensibilisation de lutte contre le racisme, celle de la lutte contre l’homophobie lancées par la fédération Internationale de Football ou des stars du sport le plus populaire de la planète incitent leurs fans qui sont des centaines de millions dans le monde à accepter toute différence.

Les villes et leurs clubs doivent suivre l’exemple de ces instances, et se mobiliser pour prendre des initiatives qui vont dans ce sens, en organisant des journées de sensibilisation, de partage sur les valeurs que nous partageons, la tolérance et la paix.

La NBA et le groupe OCP (Office Chérifien des Phosphates) annoncent un partenariat pluriannuel

La NBA et le groupe OCP (Office Chérifien des Phosphates) annoncent un partenariat pluriannuel pour développer le programme Jr. NBA au Maroc et au Rwanda

Le groupe OCP (OCP), un des leaders mondiaux dans l’industrie du phosphate, et la National Basketball Association (NBA) ont annoncé un nouveau partenariat pluriannuel pour développer les programmes Jr. NBA, enseigner les compétences essentielles, et construire de nouveaux terrains de basket-ball à Khouribga et Benguerir, au Maroc, mais aussi dans la capitale du Rwanda, Kigali ; en utilisant le pouvoir de transformation du basket-ball pour émanciper la jeunesse marocaine et rwandaise, ainsi qu’à leurs communautés.
L’annonce a été faite pendant la cérémonie d’ouverture du tout nouveau terrain de basket-ball d’Ennahda, à Khourigba (Maroc), en présence du Président Directeur Général de OCP, Mostafa Terrab ; du Directeur Général de la NBA Afrique et Président de la BAL (Basketball Africa League), Amadou Gallo Fall ; et de Ray Allen, dix fois All-Star NBA.

Le programme Jr. NBA dans ces deux pays impliquera 30 équipes scolaires masculines et 30 équipes scolaires féminines qui s’affronteront dans le cadre de leurs championnats respectifs. Chaque équipe scolaire représentera une des 30 équipes de la NBA, dans chaque ligue, et recevra les maillots de l’équipe NBA correspondante pour leurs matchs.