Batna (Algérie) 200 enfants au deuxième Festival des sports mentaux

Environ 200 garçons et filles des villes de Batna et de Biskra étaient en rendez-vous du Festival eurasien des sports mentaux de Batna

Cette manifestation portait sur deux compétitions principales représentées dans le soroban ou l’arithmétique mentale pour les jeunes de 4 à 16 ans.

Les participants ont pu résoudre 100 opérations dans les meilleurs délais et conformément aux normes internationales.

Cette démonstration d’une journée vise à donner aux enfants l’opportunité de se familiariser dans cette spécialité ainsi qu’à une formation aux normes internationales, notamment après la participation spécifique de certains d’entre eux aux Championnats du Monde, que la Turquie a accueillis en 2018, et qui ont permis la formation d’arbitres internationaux.

La manifestation s’inscrit également dans les efforts continus des villes algériennes de cultiver les talents des enfants intéressés par la formation, l’arithmétique mentale et le développement de leurs compétences, et d’identifier la sélection d’un groupe d’étudiants pour représenter l’Algérie dans les forums internationaux.

En marge du festival, une exposition diversifiée a été organisée pour la vente de jeux d’intelligence et éducatifs, qui a obtenu l’approbation des parents qui ont apprécié cette initiative.

Football : un nouveau tournoi féminin au Gabon

La compétition dénommée Pierre Mamboundou s’est ouverte fin décembre 2019 à 6 clubs féminins du Gabon dont celle du Moyen Ogooué qui a été l’invitée spéciale de ce nouveau tournoi.

Les villes gabonaises s’orientent vers le renforcement du sport féminin, notamment du football, dans le cadre d’une politique publique poursuivie par le Gabon depuis l’accueil de la Coupe féminine d’Afrique des Nations en 2012 et 2017.

Cette politique s’est étendue aux villes gabonaises, qui cherchent à leur tour à consolider le rôle des femmes dans le sport gabonais, où plusieurs villes gabonaises ont cherché à autonomiser les femmes et à soutenir diverses activités sportives, y compris ce cycle de football féminin.
Ce projet est un excellent exemple de la capacité du sport à promouvoir le développement social, notamment en changeant la perception que l’on peut avoir des femmes sportives en Afrique.

Maradi (Niger) 41ème Édition du Sabre National de lutte traditionnelle

Dans le but de promouvoir la cohésion sociale entre ses populations et sauvegarder ses valeurs culturelles, il est organisé au Niger depuis maintenant 41 ans le Sabre National.  Une compétition sportive qui met aux prises les meilleurs lutteurs traditionnels du pays avec finalement, le sacre du plus endurant d’entre eux.

 La 41éme édition du Sabre National a été placée sous le thème « éducation, participation citoyenne de la jeunesse à la consolidation de la paix ».

Le Sabre National se tient cette année dans un contexte sous-régional marqué par des attaques terroristes. Cela confirme l’importance de ce sport pour unir le peuple, avec ses différentes tribus et ses différences ethniques et religieuses.

Les combats ont eu lieu durant 6 jours matin et soir, fin décembre et début janvier, en présence d’une foule record, ce qui reflète l’importance de ce sport traditionnel et la volonté de continuer à faire revivre ce folklore chaque année.

Craignant la disparition de ces jeux et la réflexion négative qui pourrait affecter l’identité culturelle, le ministère accorde une attention et des efforts importants pour faire revivre ces jeux chaque année.

Amiens prépare son stade « zéro déchet »

L’Amiens Sporting Club entend valoriser son image avec une stratégie “zéro déchet” pour son stade de la Licorne.

A partir du 1er janvier 2020 les Picards vont engager leur transition verte mettant ainsi fin à l’utilisation de la vaisselle jetable en plastique, la réduction des déchets alimentaires et surtout l’arrêt de la vente de bouteilles en plastique les jours de match.

Ainsi, le club d’Amiens entend proposer l’utilisation de lunch box réutilisables, pour les déjeuners des joueurs et des dirigeants.

Dans ce contexte, sera mis en place début 2020, un partenariat avec l’application Too Good To Go et avec une banque alimentaire, pour redistribuer les denrées périssables les soirs de match.

En Centrafrique, la résurrection d’un sport traditionnel tombé dans l’oubli

En Centrafrique, la résurrection d’un sport traditionnel tombé dans l’oubli

Le ngbaba, qui se joue avec des crosses et un palet, fait son retour à Bangui grâce à une association qui veut relancer les matchs entre quartiers.

Le but du jeu : éviter que le disque se couche dans sa moitié de terrain. Le ngbaba est un jeu qui n’existe qu’en Centrafrique. Mais d’où vient-il exactement ? Aux archives du département d’histoire de l’université de Bangui, la question suscite perplexité. Il existait déjà dans les années 1970. Quand la télé est apparue ici, les jeunes ont mélangé des sports occidentaux qu’ils voyaient à l’écran.

Cela est possible, puisque le ngbaba emprunte – de loin – au baseball, au tennis de table et au hockey. Mais ses origines pourraient être beaucoup plus anciennes : les jeux de crosse sont pratiqués depuis l’Antiquité par les peuples de plusieurs continents. Selon d’autres personnes le ngbaba serait plutôt un héritage de traditions régionales en République démocratique du Congo [RDC] et au Cameroun.

Aujourd’hui, le ngbaba est d’abord un sport de rue accessible au plus grand nombre. Les crosses en bois de goyavier, trop coûteuses, sont bien souvent remplacées par des bâtons rapidement taillés pour l’occasion. Il est un moteur de paix et de cohésion sociale. Autrefois, les jeunes allaient régulièrement défier ceux des quartiers voisins, ce qui leur permettait de s’intégrer et de socialiser.

Rally Lalla Aicha à Casablanca : le sport à 4 roues !

Au fil des années, avec l’appui de la commune de Casablanca et d’un groupe de partenaires, cette manifestation a placé les femmes au centre du défi et leur a permis de vivre des aventures uniques.

Le rassemblement de Lalla Aïcha au Maroc représente aujourd’hui 30 ans d’histoire et prendra une nouvelle dimension. Il enregistrera également un nombre record de participants, soit 436 participantes de 12 nationalités différentes, dont 20 participantes marocaines immatriculés dans des véhicules à quatre et quatre roues.

Il convient de mentionner que le rallye Lalla Aicha du Maroc a été créé en 1990 par Dominique Serra, auquel ont participé environ 10 000 femmes de 67 nationalités. Cette édition est la 30ème édition. Elle se déroulera du 13 au 28 mars 2020 dans le Sahara marocain.

Ouagadougou : La BICIAB et ses employés autour du sport pour renforcer la fraternité

Dans le cadre de ses activités en lien avec la responsabilité sociale des entreprises, la Banque internationale pour le commerce, l’industrie et l’agriculture du Burkina Faso (BICIAB) a organisé, au Centre aéré de Ouaga 2000, une matinée d’activités sportives au profit de ses employés. Outre le sport, ces retrouvailles ont servi également de cadre de sensibilisation sur les maladies cardio-vasculaires et le diabète. L’objectif de cette journée est de renforcer la collaboration et la fraternité entre les travailleurs de l’institution bancaire.

Une matinée sportive ponctuée par une marche, une séance d’aérobic et un match de football.

Les participants à cette matinée sportive ont été sensibilisés par le cardiologue Hervé Kaboré et un diabétologue, respectivement sur les maladies cardio-vasculaires et le diabète. Au-delà des retombées positives de cette activité en matière de bien-être, de santé physique et de sensibilisation, « cette rencontre sportive se veut un tremplin pour renforcer la collaboration et la fraternité entre les collègues », a indiqué l’administrateur directeur général Jean-Louis Menann-Kouamé.

La BICIAB est une banque de référence en termes de commerce international, avec une certification qualité ISO 9001 version 2015.

Filiale du groupe BNP Paribas, la BICIAB est implantée au Burkina Faso à travers un réseau de quinze agences dont sept à Ouagadougou et huit en province. La BICIAB, banque de détail, offre des services de proximité aux particuliers, aux professionnels et aux entreprises.

La ville de Jadida fait revivre les arts équestres traditionnels

Le Grand Prix des arts équestres traditionnels de la ville de Jadida au Maroc a été marquée par la participation de douze groupes de la catégorie seniors, représentant différentes régions du Royaume, chacun comprenant 15 cavaliers.

Sept escadrons sur les 12 participants de ce Grand Prix de Sa Majesté le Roi Mohammed VI avaient déjà participé aux compétitions de la 18ème édition du Prix Hassan II pour les arts équestres traditionnels, sous la forme du championnat marocain de 2019, organisé par le complexe royal d’équitation de Dar es Salaam à Rabat en mai dernier.

Le programme de la compétition comprend les exploits des Chevaliers d’Al Surba, le collectif du mouvement, la marche disciplinée (guidée ou la chouira), l’unité du mouvement des armes à feu, le tir collectif, l’unité de la robe et des selles.

L’importance d’organiser de tels événements est de consolider le rôle des villes dans la préservation de leur patrimoine culturel, notamment les jeux et les sports traditionnels. Le site de Jadida s’y prête. Cité fortifiée, édifiée par les portugais au début du XVIe siècle et nommée Mazagan Elle offre un témoignage exceptionnel des influences croisées entre les cultures européenne et marocaine.

Le Futsal et les mosquées : Vers l’organisation d’une Coupe du Maghreb

Le futsal est apparenté au football. Il oppose deux équipes de cinq joueurs dans un gymnase, sur un terrain de handball. Cette discipline a été inventée par l’Argentin Juan Carlos Ceriani Gravier, à la suite de la Coupe du monde de football de 1930 et en raison du manque de terrain pour permettre aux enfants de jouer. La FIFA ayant interdit l’utilisation du mot « football » ce sport a reçu le diminutif « futsal ».

S’exprimant en marge de la troisième édition de la Coupe d’Algérie de Futsal entre les mosquées, Chérif Bournan a déclaré que le succès de la Coupe nationale poussait son association à réfléchir à la répétition de la même expérience, très répandue aussi en France,  à l’échelle du Maghreb dès 2020.

L’objectif principal de l’organisation de tels cours est de « faire participer les imams et les religieux à diverses campagnes de lutte contre la violence verbale et physique au moyen d’espaces sportifs, d’autant plus que le discours de ce groupe est très audible dans la communauté ».

Oran a accueilli la phase finale de la troisième édition de cette compétition, qui qualifiait huit équipes après avoir passé avec succès les qualifications, qui ont débuté en mars dernier dans plusieurs municipalités, états et régions, avec la participation d’environ 25 000 joueurs représentant 900 équipes.

Biskra championnat olympique des personnes sourdes

Le championnat olympique des personnes sourdes de Biskra a réuni 100 athlètes venus de toute l’Algérie.

Selon les organisateurs de l’événement, le tournoi a aussi attiré une large participation de clubs de sourds de 20 États de la catégorie senior, dont 72 catégories masculines et 28 catégories féminines. Ils se sont affrontés pendant deux jours pour remporter les médailles des différentes disciplines du championnat d’échecs au tennis de table.

Les autorités locales, le président de l’Union africaine des sourds, Mohamed Madoun, et le président de la Fédération algérienne de football des sourds, Issam Senussi, ont assisté à l’inauguration du concours.

De telles événement ne peuvent que consolider les valeurs du vivre ensemble. Une initiative à saluer !