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Strasbourg. Préparer le Raid Amazones au Vietnam

Ce sont six jours d’épreuves consécutives en terre inconnue et dans des conditions météo peu propices à l’effort physique soutenu. Mais ce qui compte, c’est de se surpasser. Une performance individuelle mais aussi une aventure collective. Toutes ont choisi ce raid-là pour les valeurs de solidarité qu’il véhicule. Exit l’esprit de compétition, l’ambiance entre Amazones est à l’entraide : peu importe le classement final, l’objectif est de terminer.

Audrey Cholet, s’est inscrite sous les couleurs de son entreprise avec deux collègues, au bénéfice de l’association RoseUp dédiée aux cancers des femmes. Comme elle, quasiment toutes les participantes courent pour une cause qui leur tient à cœur. Pour Morgane Rabineau et Diane Decker-Vogler, c’est l’Arame qui soutient les enfants cancéreux ; pour Mélissa Sanchez et Sophie Bollinger, c’est le projet de Social bar de la fondation protestante Sonnenhof.

Chaque année, l’organisateur reverse une part des inscriptions à une association locale agissant en faveur des enfants (école, orphelinat, hôpital…). Car même si monter sur le podium n’est pas leur but initial, le raid des Amazones reste une compétition. Pour tenir le rythme de ses deux coéquipières plus sportives, Audrey Cholet s’entraîne tous les jours depuis juin. Déjà bonnes coureuses, Mélissa et Sophie alternent avec la natation et s’initient tranquillement au tir à l’arc et au canoë. Adeptes du trail, Morgane et Diane n’ont laissé aucune discipline de côté : course une ou deux fois par semaine, canoë et tir à l’arc une fois par semaine avec un coach, vélo et même course d’orientation. Pour ces jeunes femmes qui ont toutes une vie familiale et professionnelle bien remplie, l’aventure sportive et humaine a déjà commencé.

Stéphanie Peurière, Strasbourg magazine n° 304 Octobre 2019