Reprise du sport au Québec

La présidente de Sports Québec, Julie Gosselin, est sortie encouragée d’une rencontre avec les autorités de santé publique pour discuter d’un déconfinement éventuel du sport organisé.

« J’ai bon espoir que le sport pourra reprendre bientôt, a-t-elle confié à La Presse . La Santé publique nous confirme au moins que le sport fait partie de la solution et ça nous permet de voir la lumière au bout du tunnel. On demande un retour à l’entraînement et on croit qu’on peut gagner cette partie-là dans un délai intéressant. »

« La Santé publique comprend très bien nos enjeux et l’importance du sport organisé. Elle a reconnu qu’il y a eu très peu de diffusion du virus en sport organisé et elle veut qu’on travaille ensemble à trouver des solutions pour relancer le sport de façon graduelle et progressive.»

La Santé publique a demandé aux organismes sportifs de lui fournir un protocole pour encadrer la pratique du sport avant et après les activités. Qu’il n’y ait pas de covoiturage. Que les parents ne se tiennent pas ensemble avant la pratique. Que personne n’aille se chercher un café ensemble à la sortie.         

Mathias Brunet La Presse
Source : PHOTO TIRÉE DU COMPTE TWITTER DE SPORTS QUÉBEC   Julie Gosselin

Kigali, le Volleyball et Mukashemana, la «dame de fer» !

Elle est une exception au Rwanda. Dans un cercle très fermé, Joy Happiness Mukeshimana s’est imposée à force de caractère et de persévérance. Jusqu’à devenir, depuis 10 ans, l’unique femme arbitre dans l’élite du volleyball de son pays.

Dans un domaine dominé par les hommes comme le sport, il est difficile donc de se frayer un chemin. Mais Joy Happiness Mukeshimana a brisé les codes. Une dame de fer.

Elle est unique dans le championnat élite de volleyball. Mukeshimana a su tracer son chemin pour imposer le respect dans un monde macho. «Il était difficile pour certains de comprendre le fait que je sois une femme arbitre principale d’un match de championnat. Mais, comme je savais ce que je voulais et ce qui était bon pour moi, avec le temps, j’ai prouvé que ce n’était pas seulement un travail d’homme»

Mais il a fallu beaucoup de courage et d’abnégation à Joy pour se hisser au sommet et se faire accepter. Elle a dû surmonter des défis qui auraient pu mettre fin à sa carrière.

.Aujourd’hui, à 30 ans, avec tact, rigueur et autorité, elle est parvenue à se faire accepter.

Elle n’a jamais été une pratiquante au plus haut niveau. Elle a joué dans différentes disciplines à l’école secondaire, sans jamais percer. Mais, ne voulant pas s’éloigner de ce monde, elle trouve très tôt une belle reconversion. «Comme j’aimais le sport, j’en ai profité pour essayer quelque chose de nouveau, l’arbitrage, que j’ai adoré», dit-elle.

Titulaire d’une Licence en Sciences biomédicales, son amour pour le volley est né quand elle était au lycée, à Gatagara High School. Une école pour handicapés. Elle ne pouvait trouver aucun autre jeu que le volleyball assis, qui y était le sport le plus populaire. Mais, en tant que valide, elle ne pouvait pas participer aux compétitions. Elle décide, alors, de se concentrer sur l’arbitrage.

Aujourd’hui qu’elle a bâti sa notoriété, Mukeshimana veut désormais inspirer la prochaine génération d’arbitres féminins. Qui ose, gagne…

Hammamet : La Fédération tunisienne de judo aux Jeux Olympiques de Tokyo.

Face aux restrictions sanitaires strictes mises en place en Tunisie, et à l’approche des premières qualifications pour les JO lors du Championnat d’Afrique de judo du mois d’avril organisées au Maroc, les athlètes tunisiens mettent toutes les chances de leurs côtés.

Anis Lounifi, entraîneur, a rappelé : « Nous sommes maintenant dans un camp à Hammamet pour deux semaines. Notre programme est d’avoir un cours en Ouzbékistan le 3 mars et ensuite, nous allons en Géorgie. Fin mars, nous participons au grand chelem de la Turquie. Au prochain Ramadan, nous avons un camp de deux semaines en France. Puis, la Ligue des champions africains au Maroc, le Grand Chelem à Paris, le Championnat du monde à Budapest, et ensuite un camp de trois semaines au Japon avant les Jeux olympiques de Tokyo ».

Dans ce camp d’entraînement ou port de masque obligatoire et respect du couvre-feu sont imposés, les athlètes peuvent s’entraîner deux fois par jour. Ils sont déjà concentrés sur leurs objectifs, à cinq mois de la grande compétition des Jeux Olympiques.

Aux masters de Doha en janvier dernier, la médaille de bronze de Nihel Cheikhrouhou obtenue dans sa catégorie de 78kg fait d’elle la meilleure chance de médaille pour la Tunisie à Tokyo. Cet espoir a encouragé la Fédération tunisienne de judo à allouer des fonds importants pour aider à la préparation des Jeux.

Gagnoa, promotion du bien-être et de la santé de la jeune femme, à travers la pratique du sport

Ce projet a été officiellement lancé samedi 06 février au stade du collège catholique, en présence de la responsable de la Conférence des ministres de la jeunesse et des Sports de la Francophonie (CONFEJES).

Plus de 350 femmes, toutes classes sociales confondues, seront sensibilisées à la pratique du sport, dans quatre disciplines, le football maracana, le handball, la marche sportive et le fitness. La période retenue devra s’étendre jusqu’à la fin avril, avec pour objectif la pratique du sport tout en préservant la santé et le bien-être.

Lancée par une séance de fitness, entre 06H00 et 08H00, les activités se sont poursuivies par la pratique de sports collectifs, les séances d’explications ainsi que des démonstrations, au stade du collège.

Cette première étape sera suivie par des journées d’immersion qui vont durer deux mois, durant lesquelles, les jeunes femmes auront des séances d’entrainements avec des coachs spécialisés. Enfin, la journée dite compétitive, se déroulera en avril, avec des rencontres entre équipes et des récompenses pour les meilleures.

Ce concept a été aussi conçu pour les femmes qui font face à un handicap moteur, et avec pour opportunité de montrer que les personnes handicapées sont aussi capables de pratiques sportives, a indiqué la directrice adjointe du projet CONFEJES, Virginie Kouamé, par ailleurs, secrétaire de l’Organisation Nationale des Parents pour Handicapés Auditifs de Côte d’Ivoire( ONPHA-CI).

Parakou une nouvelle école de football pour les enfants

Une nouvelle école de football voit le jour à Parakou (Bénin),  le Sporting Club Gigi Riva. Elle a été créée par Agostino Trombetta, un médecin italien arrivé au Bénin en 2018. Agostino Trombetta est un médecin italien, exerçant aux Urgences de l’hôpital Padre Pio de San Giovanni Rotondo dans les Pouilles. L’homme est porté sur l’assistance aux plus démunis. Il est passionné d’Afrique, de football… et du club de Cagliari

L’objectif de ce projet est de créer un terrain favorable pour les enfants de moins de 13 ans et de moins de 17 ans. « Pour tous ces enfants, un ballon de foot est un rêve et tous les enfants ont le droit de jouer et de rêver”, explique Trombetta.

 » Nous voulons utiliser le sport comme facteur de développement et d’intégration de ces jeunes. Nous voulons faire grandir l’humanisme en dehors du terrain « , a déclaré Chaddad Daouda Naro, entrepreneur béninois et président du Gigi Riva Sporting Club. L’ancien footballeur Gigi Riva, dont l’école porte son nom, a apporté son soutien au projet sportif.

Un tel projet à Parakou (Bénin) ne peut que porter ses fruits, surtout dans l’intégration des enfants et le développement de la ville à travers le sport.

Libreville : une nouvelle vie pour les plateaux sportifs de l’Université d’Omar Bongo

Les installations sportives de l’Université d’Omar Bongo (UOB) ont été entièrement réhabilitées par l’Office National pour le Développement du Sport et de la Culture (ONDC). Ces infrastructures permettront aux étudiants de pratiquer du sport dès que le contexte sanitaire le permettra.

L’Office National pour le développement du sport et de la culture (ONDC) poursuit sans relâche sa mission de construction et de réhabilitation des installations sportives dans tout le Gabon. Au sein de l’Université Omar Bongo (UOB), l’établissement a réhabilité quatre installations sportives.

« Nous sommes venus livrer au ministre de l’Enseignement supérieur quatre plateformes sportives au profit des étudiants et dans lesquelles six disciplines peuvent être pratiquées », a déclaré le ministre des Sports. Bien que les sports d’équipe soient actuellement interdits au Gabon, Franck Nguema ministre de la jeunesse et des sports au Gabon a précisé qu’il était urgent d’accélérer la réhabilitation de ces terrains de jeux. “Dès que possible, les étudiants pourront pratiquer leurs activités sportives, qui sont très importantes pour leur santé”, a ajouté Franck Nguema.

Les installations sportives de l’UOB seront gérées par le Centre National Gabonais des Travaux Universitaires et par l’association étudiante de l’UOB, sur la base d’un programme qui devra être préalablement approuvé par l’autorité de tutelle.

Abéché, course hippique

A Abéché, le Ouaddai Racing Association a organisé une course de chevaux : le « Grand Prix Geyser / Abou-Simbil ».

Cette course de chevaux a rassemblé environ 10 000 personnes. Selon les organisateurs, Abéché n’avait pas connu autant de folie commerciale depuis des décennies.

Quatre courses ont été programmées avec quatre motos attribuées aux vainqueurs. La quatrième et la plus prestigieuse course a été remportée par le cheval n ° 5 d’Abougoudam, région bien connue des passionnés de chevaux pour entrainer une écurie nationale. Il s’agit du poulain nommé Zalengue acquis au Soudan par Amir Artine à la veille de la course. « Le sport ne connaît pas de frontières et partage les valeurs de la coexistence au-delà des conflits et des frontières », souligne-t-il.

Ce sport représente une place importante dans le patrimoine tchadien, car c’est une composante majeure du folklore sportif tchadien avec ses détails intéressants qui font partie des bases de la vie dans le pays et ses villes.

La Marsa et le vélo en ville

La commune de La Marsa (Tunisie) a signé un accord de partenariat avec l’association « Vélorution Tunisie » afin de diffuser la culture du vélo et en faire un pilier de la mobilité au sein de la marina de La Marsa.

Cette action représente une partie importante des solutions que la municipalité cherche à promouvoir dans le domaine des transports en raison de ses avantages en matière de circulation douce. Le vélo est un moyen de transport non-polluant et écologique qui contribue également à la promotion de la santé physique.

Cette initiative s’inscrit donc dans le cadre du sport en ville. Il est à noter que l’association « Vélorution Tunisie » a été créée en 2017 et qu’elle enregistre, depuis, une forte demande pour ses activités de cyclotourisme.

L’association anime aussi un centre culturel « La maison du vélo » pour diffuser cette nouvelle culture en Tunisie.

Abidjan et l’organisation du championnat d’Afrique féminin de Basket-ball

La Côte d’Ivoire est officiellement candidate par le biais de la Fédération ivoirienne de basket-ball (FIBB) pour l’organisation de la 26ème édition du championnat d’Afrique féminin de Basket-ball « FIBA Women Afrobasket » prévue du 17 au 26 septembre 2021.

Ce souhait a été notifié par courrier à FIBA Afrique,  par M. Mahama Coulibaly, Président de la Fédération ivoirienne de basket-ball (FIBB)

La Côte d’Ivoire, en compétition avec le Cameroun pour l’organisation de l’événement, accueillerait ainsi l’Afrobasket féminin pour la première fois de son histoire si, bien sûr, son dossier est choisi par la FIBA Afrique.

Rappelons que la Côte d’Ivoire, organisera la coupe d’Afrique des Nations de football en 2023.

Le Comité International Olympique fixe ses objectifs climatiques pour 2024

En réponse à la crise climatique croissante, le Comité International Olympique (CIO) s’aligne sur l’accord de Paris sur le changement climatique en fixant un objectif de réduction de 45% de ses émissions directes et indirectes de gaz à effet de serre d’ici 2030.

En plus de réduire ses émissions, le CIO compensera plus de 100% de ses émissions de carbone restantes. Cela se fera principalement dans le cadre du projet la forêt Olympique », une initiative existante soutenue par l’ONU pour lutter contre la désertification dans la région du Sahel en Afrique.

Ces compensations rendront le climat du CIO positif d’ici 2024, ce qui signifie qu’il éliminera plus de carbone de l’atmosphère qu’il n’en émet.

Le CIO continuera également à user de son influence pour encourager d’autres acteurs du monde du sport à agir contre le changement climatique.

«Le sport dépend d’une planète saine», a déclaré le président du CIO, Thomas Bach. «En tant que leader du mouvement olympique, nous avons la responsabilité et l’opportunité de protéger notre climat.»

Cet objectif ambitieux met le CIO en conformité avec l’accord de Paris, qui vise à limiter le réchauffement climatique bien en dessous de 2 degrés Celsius. De plus, il contribue à populariser l’action contre le changement climatique