Paris aura bien une deuxième Arena.

Annoncée en Mars 2020 par la Maire de Paris, Anne Hidalgo, cette nouvelle salle omnisports est en cours de construction. Malgré la crise sanitaire, le chantier se poursuit et ce nouveau lieu devrait accueillir le public dès 2023.

C’était il y a presque un an : la maire de Paris, Anne Hidalgo, et le comité d‘organisation des jeux olympiques de Paris 2024 lançaient la construction d‘une nouvelle Arena. Ce nouveau lieu situé porte de la Chapelle dans le 18eme arrondissement de la capitale accueillera les épreuves de badminton, de para-taekwondo et de para-badminton. Il aura une capacité d‘accueil de 8000 personnes.

Sur place, le chantier a débuté depuis plusieurs mois. A l’origine, il y avait un parking et un bowling. Les travaux de démolition ont été réalisés en 2019 et au cours du premier semestre de l’année 2020. Les travaux de préparation eu terrain sont toujours en cours. Il a fallu consolider et dépolluer les sols. Plusieurs tonnes de déchets ont été évacuées et recyclées. Malgré la crise sanitaire le planning est respecté.

Les travaux de construction devraient donc débuter dans le courant de cet été pour une livraison début 2023 et l’ouvrage pourrait accueillir du public dès cette date. Cette nouvelle Aréna abritera des manifestations sportives ainsi qu‘un ou plusieurs clubs en résidence. Des spectacles et des concerts s’y dérouleront également.

L’Aréna 2 située à la porte de la Chapelle dans le 18eme arrondissement de Paris.

Crédit photo : SCAU / NP2F

Oran : des champions internationaux font la promotion des Jeux Méditerranéens

Plusieurs champions internationaux de diverses disciplines ont lancé une campagne de promotion afin de contribuer au succès de la 19ème édition des Jeux Méditerranéens, qui se tiendra à Oran durant l’été 2022.

Le comité d’organisation des Jeux a commencé à diffuser des clips vidéo d’athlètes internationaux sur sa page Facebook. Participent à cet élan de solidarité, Abdellatif Bouka, qui détient plusieurs médailles internationales en para-athlétisme, Lamia Matoub, championne algérienne de karaté, et Sayed Ali Boudin,  champion de course à la voile.

Le lancement de cette campagne promotionnelle coïncide avec le début du compte à rebours du début des Jeux, prévus entre le 25 juin et le 5 juillet 2022.

Dans le même contexte, le président de la Fédération algérienne de football a annoncé la volonté d’organiser un match amical de football entre l’équipe nationale algérienne (championne d’Afrique en titre) et une sélection de classe mondiale pour inaugurer le stade olympique d’Oran qui devrait accueillir une importante partie des Jeux Méditerranéens. Une autre initiative de communication de la ville d’Oran.

Bonne fête du 8 mars à toutes les sportives.

« Sport et ville » à une pensée pour toutes les sportives d’Afrique, d’Asie, d’Amérique, d’Océanie et d’Europe.

Cette année nous aurons une pensée particulière pour les sportives du Grand Maghreb.

Il y a deux ans, le 9 mars 2019, à Alger, lors d’un colloque sur « Femme et sport », le président du Comité olympique et sportif algérien (COA) reconnaissait que la place de la femme au sein des instances sportives s’affirmait. Elles ont obtenu des autorités quelles interviennent pour que les fédérations à compter davantage de femmes dans les AG. Le sport est une plateforme essentielle pour parvenir à l’égalité des sexes. Mais pour les femmes, faire du sport peut se révéler compliqué. Surtout si elles aspirent à mener une carrière professionnelle.

 

Les femmes continuent, ici peut être plus qu’ailleurs, à essuier régulièrement des insultes, voire des menaces. Cela montre qu’il y a encore des personnes qui nacceptent pas que des femmes fassent du sport, s’émancipent et aspirent à vivre normalement. Mais en cette journée du 8 mars, souvenons-nous de Naïma Laouadi qui, a 19 ans, est à lorigine de la création dune équipe féminine de la JS Kabylie, le club de Tizi Ouzou, sa ville natale. « La Maradona algérienne » favorise aussi la création dautres équipes féminines de football, puis de la sélection nationale en 1998.

 

Beaucoup d’hommes l’ont soutenue.

Le constat est partagé par Nezha Bidouane, deux fois championne du monde du 400 m haies, encouragée par sa famille, surtout sa mère. Elle vient dun quartier populaire de Rabat. Aujourd’hui pour les Marocaines, faire du sport est devenu quelque chose de normal. La Fédération royale marocaine du sport pour tous  organise régulièrement des courses rassemblant des milliers de femmes.

Des femmes font leur jogging dans les rues et les parcs de la capitale.

La question des infrastructures est bien plus problématique, parfois éloignées des centres, mal desservies, dépourvues de sanitaires.

Enfin il y a la nécessaire prise de conscience par l’Etat et les collectivités locales de l’importance du sport, véritable locomotive dintégration. Il faut donc que des moyens supplémentaires soient consacrés à la pratique du sport par les femmes.

Et d’abord améliorer le statut des joueuses. Les parents n’accepteront pas de confier leurs filles à des clubs mal structurés, où la formation est défaillante. Le football masculin, de loin la discipline la plus populaire, accapare la grande majorité des faibles moyens alloués au sport en Afrique du Nord. De nombreuses fédérations tentent de survivre avec des budgets limités.

Au niveau international, certaines sportives nord-africaines parviennent à obtenir des résultats à titre individuel. La célèbre tenniswoman, OMS Jabeur, 25 ans, quarante-quatrième au classement WTA en est un bel exemple. Issue dune famille aisée, la jeune joueuse a toujours été soutenue par ses proches avant d’être devenir le porte drapeau de la Tunisie.

Reprise du sport au Québec

La présidente de Sports Québec, Julie Gosselin, est sortie encouragée d’une rencontre avec les autorités de santé publique pour discuter d’un déconfinement éventuel du sport organisé.

« J’ai bon espoir que le sport pourra reprendre bientôt, a-t-elle confié à La Presse . La Santé publique nous confirme au moins que le sport fait partie de la solution et ça nous permet de voir la lumière au bout du tunnel. On demande un retour à l’entraînement et on croit qu’on peut gagner cette partie-là dans un délai intéressant. »

« La Santé publique comprend très bien nos enjeux et l’importance du sport organisé. Elle a reconnu qu’il y a eu très peu de diffusion du virus en sport organisé et elle veut qu’on travaille ensemble à trouver des solutions pour relancer le sport de façon graduelle et progressive.»

La Santé publique a demandé aux organismes sportifs de lui fournir un protocole pour encadrer la pratique du sport avant et après les activités. Qu’il n’y ait pas de covoiturage. Que les parents ne se tiennent pas ensemble avant la pratique. Que personne n’aille se chercher un café ensemble à la sortie.         

Mathias Brunet La Presse
Source : PHOTO TIRÉE DU COMPTE TWITTER DE SPORTS QUÉBEC   Julie Gosselin

Kigali, le Volleyball et Mukashemana, la «dame de fer» !

Elle est une exception au Rwanda. Dans un cercle très fermé, Joy Happiness Mukeshimana s’est imposée à force de caractère et de persévérance. Jusqu’à devenir, depuis 10 ans, l’unique femme arbitre dans l’élite du volleyball de son pays.

Dans un domaine dominé par les hommes comme le sport, il est difficile donc de se frayer un chemin. Mais Joy Happiness Mukeshimana a brisé les codes. Une dame de fer.

Elle est unique dans le championnat élite de volleyball. Mukeshimana a su tracer son chemin pour imposer le respect dans un monde macho. «Il était difficile pour certains de comprendre le fait que je sois une femme arbitre principale d’un match de championnat. Mais, comme je savais ce que je voulais et ce qui était bon pour moi, avec le temps, j’ai prouvé que ce n’était pas seulement un travail d’homme»

Mais il a fallu beaucoup de courage et d’abnégation à Joy pour se hisser au sommet et se faire accepter. Elle a dû surmonter des défis qui auraient pu mettre fin à sa carrière.

.Aujourd’hui, à 30 ans, avec tact, rigueur et autorité, elle est parvenue à se faire accepter.

Elle n’a jamais été une pratiquante au plus haut niveau. Elle a joué dans différentes disciplines à l’école secondaire, sans jamais percer. Mais, ne voulant pas s’éloigner de ce monde, elle trouve très tôt une belle reconversion. «Comme j’aimais le sport, j’en ai profité pour essayer quelque chose de nouveau, l’arbitrage, que j’ai adoré», dit-elle.

Titulaire d’une Licence en Sciences biomédicales, son amour pour le volley est né quand elle était au lycée, à Gatagara High School. Une école pour handicapés. Elle ne pouvait trouver aucun autre jeu que le volleyball assis, qui y était le sport le plus populaire. Mais, en tant que valide, elle ne pouvait pas participer aux compétitions. Elle décide, alors, de se concentrer sur l’arbitrage.

Aujourd’hui qu’elle a bâti sa notoriété, Mukeshimana veut désormais inspirer la prochaine génération d’arbitres féminins. Qui ose, gagne…

Hammamet : La Fédération tunisienne de judo aux Jeux Olympiques de Tokyo.

Face aux restrictions sanitaires strictes mises en place en Tunisie, et à l’approche des premières qualifications pour les JO lors du Championnat d’Afrique de judo du mois d’avril organisées au Maroc, les athlètes tunisiens mettent toutes les chances de leurs côtés.

Anis Lounifi, entraîneur, a rappelé : « Nous sommes maintenant dans un camp à Hammamet pour deux semaines. Notre programme est d’avoir un cours en Ouzbékistan le 3 mars et ensuite, nous allons en Géorgie. Fin mars, nous participons au grand chelem de la Turquie. Au prochain Ramadan, nous avons un camp de deux semaines en France. Puis, la Ligue des champions africains au Maroc, le Grand Chelem à Paris, le Championnat du monde à Budapest, et ensuite un camp de trois semaines au Japon avant les Jeux olympiques de Tokyo ».

Dans ce camp d’entraînement ou port de masque obligatoire et respect du couvre-feu sont imposés, les athlètes peuvent s’entraîner deux fois par jour. Ils sont déjà concentrés sur leurs objectifs, à cinq mois de la grande compétition des Jeux Olympiques.

Aux masters de Doha en janvier dernier, la médaille de bronze de Nihel Cheikhrouhou obtenue dans sa catégorie de 78kg fait d’elle la meilleure chance de médaille pour la Tunisie à Tokyo. Cet espoir a encouragé la Fédération tunisienne de judo à allouer des fonds importants pour aider à la préparation des Jeux.

Gagnoa, promotion du bien-être et de la santé de la jeune femme, à travers la pratique du sport

Ce projet a été officiellement lancé samedi 06 février au stade du collège catholique, en présence de la responsable de la Conférence des ministres de la jeunesse et des Sports de la Francophonie (CONFEJES).

Plus de 350 femmes, toutes classes sociales confondues, seront sensibilisées à la pratique du sport, dans quatre disciplines, le football maracana, le handball, la marche sportive et le fitness. La période retenue devra s’étendre jusqu’à la fin avril, avec pour objectif la pratique du sport tout en préservant la santé et le bien-être.

Lancée par une séance de fitness, entre 06H00 et 08H00, les activités se sont poursuivies par la pratique de sports collectifs, les séances d’explications ainsi que des démonstrations, au stade du collège.

Cette première étape sera suivie par des journées d’immersion qui vont durer deux mois, durant lesquelles, les jeunes femmes auront des séances d’entrainements avec des coachs spécialisés. Enfin, la journée dite compétitive, se déroulera en avril, avec des rencontres entre équipes et des récompenses pour les meilleures.

Ce concept a été aussi conçu pour les femmes qui font face à un handicap moteur, et avec pour opportunité de montrer que les personnes handicapées sont aussi capables de pratiques sportives, a indiqué la directrice adjointe du projet CONFEJES, Virginie Kouamé, par ailleurs, secrétaire de l’Organisation Nationale des Parents pour Handicapés Auditifs de Côte d’Ivoire( ONPHA-CI).

Parakou une nouvelle école de football pour les enfants

Une nouvelle école de football voit le jour à Parakou (Bénin),  le Sporting Club Gigi Riva. Elle a été créée par Agostino Trombetta, un médecin italien arrivé au Bénin en 2018. Agostino Trombetta est un médecin italien, exerçant aux Urgences de l’hôpital Padre Pio de San Giovanni Rotondo dans les Pouilles. L’homme est porté sur l’assistance aux plus démunis. Il est passionné d’Afrique, de football… et du club de Cagliari

L’objectif de ce projet est de créer un terrain favorable pour les enfants de moins de 13 ans et de moins de 17 ans. « Pour tous ces enfants, un ballon de foot est un rêve et tous les enfants ont le droit de jouer et de rêver”, explique Trombetta.

 » Nous voulons utiliser le sport comme facteur de développement et d’intégration de ces jeunes. Nous voulons faire grandir l’humanisme en dehors du terrain « , a déclaré Chaddad Daouda Naro, entrepreneur béninois et président du Gigi Riva Sporting Club. L’ancien footballeur Gigi Riva, dont l’école porte son nom, a apporté son soutien au projet sportif.

Un tel projet à Parakou (Bénin) ne peut que porter ses fruits, surtout dans l’intégration des enfants et le développement de la ville à travers le sport.

Libreville : une nouvelle vie pour les plateaux sportifs de l’Université d’Omar Bongo

Les installations sportives de l’Université d’Omar Bongo (UOB) ont été entièrement réhabilitées par l’Office National pour le Développement du Sport et de la Culture (ONDC). Ces infrastructures permettront aux étudiants de pratiquer du sport dès que le contexte sanitaire le permettra.

L’Office National pour le développement du sport et de la culture (ONDC) poursuit sans relâche sa mission de construction et de réhabilitation des installations sportives dans tout le Gabon. Au sein de l’Université Omar Bongo (UOB), l’établissement a réhabilité quatre installations sportives.

« Nous sommes venus livrer au ministre de l’Enseignement supérieur quatre plateformes sportives au profit des étudiants et dans lesquelles six disciplines peuvent être pratiquées », a déclaré le ministre des Sports. Bien que les sports d’équipe soient actuellement interdits au Gabon, Franck Nguema ministre de la jeunesse et des sports au Gabon a précisé qu’il était urgent d’accélérer la réhabilitation de ces terrains de jeux. “Dès que possible, les étudiants pourront pratiquer leurs activités sportives, qui sont très importantes pour leur santé”, a ajouté Franck Nguema.

Les installations sportives de l’UOB seront gérées par le Centre National Gabonais des Travaux Universitaires et par l’association étudiante de l’UOB, sur la base d’un programme qui devra être préalablement approuvé par l’autorité de tutelle.

Abéché, course hippique

A Abéché, le Ouaddai Racing Association a organisé une course de chevaux : le « Grand Prix Geyser / Abou-Simbil ».

Cette course de chevaux a rassemblé environ 10 000 personnes. Selon les organisateurs, Abéché n’avait pas connu autant de folie commerciale depuis des décennies.

Quatre courses ont été programmées avec quatre motos attribuées aux vainqueurs. La quatrième et la plus prestigieuse course a été remportée par le cheval n ° 5 d’Abougoudam, région bien connue des passionnés de chevaux pour entrainer une écurie nationale. Il s’agit du poulain nommé Zalengue acquis au Soudan par Amir Artine à la veille de la course. « Le sport ne connaît pas de frontières et partage les valeurs de la coexistence au-delà des conflits et des frontières », souligne-t-il.

Ce sport représente une place importante dans le patrimoine tchadien, car c’est une composante majeure du folklore sportif tchadien avec ses détails intéressants qui font partie des bases de la vie dans le pays et ses villes.