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Kigali, le Volleyball et Mukashemana, la «dame de fer» !

Elle est une exception au Rwanda. Dans un cercle très fermé, Joy Happiness Mukeshimana s’est imposée à force de caractère et de persévérance. Jusqu’à devenir, depuis 10 ans, l’unique femme arbitre dans l’élite du volleyball de son pays.

Dans un domaine dominé par les hommes comme le sport, il est difficile donc de se frayer un chemin. Mais Joy Happiness Mukeshimana a brisé les codes. Une dame de fer.

Elle est unique dans le championnat élite de volleyball. Mukeshimana a su tracer son chemin pour imposer le respect dans un monde macho. «Il était difficile pour certains de comprendre le fait que je sois une femme arbitre principale d’un match de championnat. Mais, comme je savais ce que je voulais et ce qui était bon pour moi, avec le temps, j’ai prouvé que ce n’était pas seulement un travail d’homme»

Mais il a fallu beaucoup de courage et d’abnégation à Joy pour se hisser au sommet et se faire accepter. Elle a dû surmonter des défis qui auraient pu mettre fin à sa carrière.

.Aujourd’hui, à 30 ans, avec tact, rigueur et autorité, elle est parvenue à se faire accepter.

Elle n’a jamais été une pratiquante au plus haut niveau. Elle a joué dans différentes disciplines à l’école secondaire, sans jamais percer. Mais, ne voulant pas s’éloigner de ce monde, elle trouve très tôt une belle reconversion. «Comme j’aimais le sport, j’en ai profité pour essayer quelque chose de nouveau, l’arbitrage, que j’ai adoré», dit-elle.

Titulaire d’une Licence en Sciences biomédicales, son amour pour le volley est né quand elle était au lycée, à Gatagara High School. Une école pour handicapés. Elle ne pouvait trouver aucun autre jeu que le volleyball assis, qui y était le sport le plus populaire. Mais, en tant que valide, elle ne pouvait pas participer aux compétitions. Elle décide, alors, de se concentrer sur l’arbitrage.

Aujourd’hui qu’elle a bâti sa notoriété, Mukeshimana veut désormais inspirer la prochaine génération d’arbitres féminins. Qui ose, gagne…