Sports urbains, excursion nocturne de Roller à Dakar en l’honneur des champions du Monde.

Le roller, est un sport qui peine à trouver de l’influence et du public parmi les Sénégalais. Pourtant, ce sport regorge de champions sénégalais qui ont déjà conquis le monde dans des compétitions internationales. Ce fut le cas lors des tous derniers championnats du monde free jump ou de free-style en ligne. Pour fêter ces titres, une sortie nocturne en roller a eu lieu dans les rues de la capitale sénégalaise, Dakar, avec les champions sénégalais de cette discipline.

Dame FALL champion du monde de roller en free jump, Awa Baldé médaillée d’Or Mondiaux de Roller et Jean Pierre Ngor Sarr vice-champion du monde de Roller ont été les stars de cette balade urbaine. Avec leurs performances extraordinaires dans les différentes compétitions internationales que célèbrent le pays et le mouvement sportif, ces champion(ne)s sont parmi les rares personnes à évoluer à un haut niveau dans ce sport urbain.

Après leur sacre, cette randonnée nocturne n’est qu’un signe de reconnaissance envers ces trois champion(ne)s, avant de commencer leur préparation à la conquête du titre mondial aux World Skate Games de Buenos Aires en Argentine 

La Kigali Arena : un monument sportif

L’infrastructure est l’un des piliers les plus importants du sport dans diverses villes africaines, notamment francophones. Mettre en place une infrastructure de haute qualité permet à ces villes d’accueillir des compétitions sportives régionales, continentales et internationales, y compris l’exposition de ces villes en tant que destinations touristiques ou destinations d’investissement économique.

Inaugurée il y a deux ans, la Kigali Arena est une salle polyvalente multidisciplinaire de 10 000 places située à proximité du stade national Amahoro de la capitale rwandaise, Kigali.

Le complexe couvre une superficie de 28 000 mètres carrés et offre un parking pour plus de 600 véhicules. Il compte 6 vestiaires pour les équipes, un centre de fitness, 12 cafés et restaurants, une salle de presse et une salle de contrôle antidopage ultramoderne.

La Kigali Arena, devenue un monument du sport au Rwanda. Cette salle a réussi avec distinction à accueillir le Championnat d’Afrique de basket-ball et le Championnat d’Afrique de volley-ball en un mois, du 24 août au 14 septembre, en plus d’avoir accueilli le Championnat d’Afrique de basket-ball des clubs en Mai 2021.

 Ces événements importants, organisés par la ville rwandaise, font de cette ville une destination importante pour l’investissement et le tourisme. Cet équipement, renforce la position de Kigali parmi les villes africaines, tout en soutenant le cycle de son développement local et, par ricochet, celui d’autres villes rwandaises.

6ème édition du « Dakhla Downwind Challenge », un succès pour la ville

 Fidèle à sa réputation de ville du vent, Dakhla continue de séduire et d’accueillir de grands événements sportifs comme le Dakhla Downwind Challenge qui a fêté cette année sa sixième édition. Cette aventure spéciale offre aux participants la plus grande descente de kitesurf downwind en Afrique.

Cet événement sportif a été organisé par l’Association Marocaine de Kitesurf (AMKS) avec le soutien de la Fédération Royale Marocaine de Voile (FRMV), Wilaya de la Dakhla ainsi que l’Agence de Promotion pour le développement économique et social de la région de Oued Eddahab.

 Au cours de ce périple de 500 km le long de la côte entre Dakhla et Laguela, cinq bivouacs ont été installés à divers endroits le long de cette descente sous le vent.

 Cet événement sportif est réparti sur cinq étapes, à savoir la baie de Cintra, la pointe de Rasse El Kassah, la baie de Bir Gandouz et la pointe de Corvo jusqu’à la baie de Lagouira.

Le « Dakhla Downwind Challenge » vise à créer une nouvelle dynamique dans la ville de Dakhla, connue pour ses ressources et son potentiel touristiques, et à s’imposer comme une destination de prédilection pour les amateurs et les professionnels du kitesurf.

Le Road Tour Sports pour Tous

Pour promouvoir la pratique sportive, la Fédération française Sport pour Tous organise une grande tournée dans toute la France. Elle a eu une étape à Sotteville-lès-Rouen le 27 septembre et une autre le 28 septembre à Barentin, en Normandie.

La Fédération Française Sports pour Tous a lancé, en juin dernier son premier Road Tour Sport pour Tous, une tournée nationale afin de sensibiliser aux bienfaits de la pratique sportive. Un camion et des animateurs parcourent la France et proposent diverses activités. Le Road Tour Sport pour Tous fera étape en Normandie du 21 septembre au 3 octobre.

Ont été proposés des tests de forme, du stretching et du renforcement musculaire, mais aussi Pilates, ball zen, Qi gong, gym maintien et yoga. L’entrée est libre.

Le Dambe et la lutte traditionnelle en Afrique

Quand on parle d’arts martiaux, on pense plus souvent à des disciplines comme le taekwondo coréen, le kung fu chinois ou encore le judo japonais. C’est normal, car ils ont bénéficié de dizaines d’années de promotion à travers les films d’action. En voici deux pour l’Afrique

Le Dambe

Le Dambe est un art martial traditionnellement pratiqué par les organisations de bouchers, en région haoussa. C’est un test de courage, un rite de passage pour le mariage, et un entraînement à la guerre. Ce style de boxe ouest-africain jouit d’une très grande popularité dans le sud du Niger et du Tchad. Le Dambe est un sport de combat où les deux combattants peuvent donner des coups, des deux pieds à leur adversaire, avec la tête, et un seul poing. Celui-ci est appelé « lance », tandis que l’autre poing est appelé bouclier et n’est utilisé que pour bloquer ou parer les coups de l’adversaire. Le poing « lance » est lacé avec une corde.

La lutte traditionnelle

La lutte traditionnelle vient également d’Afrique de l’Ouest. Elle est pratiquée au Sénégal, au Niger, au Burkina Faso, au Togo. Pour remporter un combat, il faut mettre son adversaire à l’extérieur d’un anneau ou le renverser. Certaines règles peuvent varier d’un pays à l’autre. C’est le cas du poinçonnage qui n’est pas autorisé partout ou de la frappe qui est permise au Sénégal.

Antananarivo, inauguration du stade Barea

Le football malgache ouvre une nouvelle page de son histoire avec le Stade Barea flambant neuf. Après vingt mois de travaux, le Stade municipal de Mahamasina, trop petit, s’est métamorphosé en ce joyau qui peut accueillir jusqu’à 40.260 spectateurs soit le double de sa capacité précédente.

L’inauguration s’est faite en présence des Barea, l’équipe malgache qui a donné son nom au stade. Leur capitaine a remercié la foule des supporters et le Président de la République. Des cadeaux ont été offerts par un drone dont la caméra balaie le public pour s’arrêter sur la personne gagnante…La fête a été clôturée par un feu d’artifice.

Oran-2022 : la réception du complexe olympique des Jeux méditerranéens sera ouvert décembre prochain

Le nouveau complexe sportif olympique d’Oran sera livré dans ses installations complètes en décembre prochain, six mois avant les Jeux méditerranéens qui devront être organisés à Oran en juin 202.

Fouad Aissi, directeur des équipements publics d’Oran, a aussi indiqué que les travaux sur les différentes unités du complexe avancent « à un bon rythme », notamment au niveau de la salle multisports (6.000 places) et du centre aquatique qui comprend trois piscines, dont deux piscines olympiques.

Il a ajouté à cet égard : « Il s’agit des dernières étapes de la construction, car les travaux ne sont pas encore terminés, mais ils seront prêts à être livrés en décembre prochain.

En revanche, le stade d’athlétisme (4.000 places) a été achevé dans une très large mesure, compte tenu de la poursuite du processus de plantation de gazon naturel sur son terrain, tandis que le stade de football, d’une capacité de 40.000 places, est désormais prêt.

Le complexe sportif olympique, situé sur la commune de Bir El Djir, à l’est d’Oran, en plus d’autres installations sportives et hôtelières concernées par les Jeux Méditerranéens, sera prochainement visité par les membres du Comité International des Jeux Méditerranéens en marge des travaux de leur assemblée générale ordinaire prévue à Oran en octobre prochain.  La 19e édition des Jeux Méditerranéens était auparavant prévue à l’été 2021 avant d’être reportée à l’été prochain (25 juin – 5 juillet 2022) en raison de la pandémie de coronavirus.

Dakar honore le sport dans les cultures urbaines

Du slam au skateboard, en passant par le graff et le deejaying, la ville de Dakar et l’État sénégalais ont hissé les cultures urbaines au rang d’art majeur, en leur érigeant une maison, une place et des équipements de classe internationale. À l’occasion des Jeux olympiques qui se tiendront à Paris en 2024, deux sports atypiques feront leur apparition sur la liste, déjà longue, des disciplines homologuées aux JO : le skateboard et la breakdance. Une consécration pour ces étendards des cultures urbaines. Depuis les World Roller Games, en 2017, le Sénégal s’est distingué dans la discipline, où Awa Baldé et son compatriote Dame Fall ont accumulé les titres mondiaux. Aujourd’hui, on dénombre plus de 20 compagnies de rollers dans la capitale .

Dakar, va accoucher de deux projets dédiés. D’un côté, un skatepark, encore en construction, qui devrait voir le jour à Grand Yoff à la fin de 2021. De l’autre, la Maison des cultures urbaines (MCU). Un mouvement artistique et culturel qui puise son origine dans le hip-hop et qui mêle notamment la musique (rap en tête), la poésie (le slam), la danse, le street-art et les sports urbains. Le projet de skatepark est né avec l’Institut français de Paris, via le programme Liaisons urbaines, la Fondation Edmond de Rothschild, la Cité de l’architecture de Paris… sur un terrain adapté dans la commune de Grand Yoff. La maîtrise d’ouvrage est assumée par la MCU, et le chantier confié à Constructo, une société marseillaise spécialisée dans ce secteur. La MCU quant à elle a pris de l’ampleur et a diversifié la gamme de ses activités :  rap, danse, graffiti, deejaying, veejaying, montage et gestion de projets culturels, marketing culturel, musique et vidéo par ordinateur, photographie, scénographie urbaine, sérigraphie, mode et streetwear, etc. Face à ce foisonnement, l’État sénégalais n’est pas resté en marge

Avec les financements de la ville (122 000 euros) et de l’Association internationale des maires francophones (150 000 euros), le skatepark est sorti de terre. À la suite d’un appel d’offres, l’architecte Carole Diop et le designer Bibi Seck ont piloté la conception.

Paris 2024 et les handisports

Il reste désormais trois ans à Paris pour se préparer à accueillir des athlètes handisports venus du monde entier. Pour faire de ces Jeux paralympiques une réussite, les organisateurs veulent créer de l’engouement autour de l’évènement et poursuivre des travaux d’accessibilité des sites et des transports parisiens.
Pour Tony Estanguet, président du Comité d’organisation de Paris 2024, le premier objectif est de rendre les Jeux paralympiques plus populaires :  » C’est un évènement encore trop inconnu en France, mais il y a une marge de progression pour embarquer les Français ». Bluffé par les performances des athlètes handisports tricolores, il aimerait que les Jeux de Paris suscitent beaucoup d’émotions et d’engouement. Pour cela, « on aura une dimension paralympique très prononcée dans tous les futurs évènements en lien avec Paris 2024, dans les écoles par exemple ». Une tournée des drapeaux olympiques, paralympiques sera aussi organisée en France pour laquelle près de 140 villes se sont déjà montrées intéressées.
Pour que les athlètes en situation de handicap soient bien accueillis, « un travail de formation des volontaires sera mené ». Reste à régler la question des transports. En 2020, seuls 3% des 303 stations de métro parisiennes étaient accessibles aux personnes en fauteuil roulant.
Pour Anne Hidalgo, les Jeux de Paris 2024 vont permettre d’accélérer les travaux d’accessibilité aux transports en commun : « Les Paralympiques vont nous permettre de faire un bond vers une ville et une société plus inclusive. Tout ce que nous faisons dans le cadre de Paris 2024 va améliorer la vie de tous. Cette perspective est un moteur, et ça concerne toutes les villes qui accueilleront des épreuves ».

Tunis, Khalil Jendoubi nommé ambassadeur du Taekwondo

L’ambassade de Corée du Sud a Tunis a annoncé, avoir nommé   au titre honorifique dambassadeur pour promouvoir le sport du taekwondo en Tunisie, le joueur tunisien de taekwondo « Mohamed Khalil Jendoubi » (19 ans), qui a remporté la médaille d’argent dans la compétition de taekwondo masculin dans les moins de 58 kilogrammes aux Jeux olympiques d’été de Tokyo 2020.

Des responsables de l’ambassade de Corée et le président de la fédération tunisienne de taekwondo, Mohamed Ghannam, ont discuté des moyens de promouvoir le taekwondo en Tunisie, dans le cadre de la cérémonie.

 Depuis les années 1970, la Corée du Sud a contribué à promouvoir le sport du taekwondo, à améliorer les performances des joueurs de taekwondo et à créer des infrastructures connexes en Tunisie, en envoyant des instructeurs de taekwondo coréens et en construisant une salle de taekwondo dans le village olympique de la capitale Tunis.

L’Ambassade de Corée du Sud organise également la Coupe des ambassadeurs de Corée pour le Taekwondo en Tunisie depuis 2001, pour encourager les enfants tunisiens talentueux au Taekwondo.