Québec et le DBL Ball

Le DBL Ball est un sport d’équipe mixte, québécois, très dynamique et mélangeant la technique du Dribbler, du Botter (shooter) et du Lancer. Tout est permis dans ce jeu : jouer avec les mains et les pieds, frapper le ballon comme au volley-ball et même faire des doubles dribbles. La seule chose qui est interdite, c’est de marcher avec le ballon. Deux équipes de 5 joueurs s’affrontent sur un terrain qui, en fonction du lieu, peut se décliner de différentes manières : 50x15m sur du gazon et minimum 20x15m ou la taille du terrain de basket dans un hall de sport. La particularité de ce sport est de devoir marquer dans le sens inverse des buts.

En effet, les buts de DBL Ball sont particuliers : plutôt que de se faire face, ils sont retournés vers l’extérieur du terrain. Les joueurs doivent donc contourner le but adverse pour être face à celui-ci. Ensuite, ils peuvent lancer avec les mains ou botter avec le pied pour marquer un point. Pour que celui-ci soit validé, le ballon doit traverser complètement le but. En effet, les buts n’ont pas de filet de fond ce qui permet aussi aux joueurs défensifs de passer à travers celui-ci pour se positionner plus rapidement. Le DBL Ball est un sport fair-play : il est interdit de frapper, de pousser avec les mains, de ceinturer et de faire trébucher l’adversaire.

Pour jouer il suffit d’une paire de buts dont les filets sont de couleur différente, de 2 ballons tout terrain en vinyle de 21,6cm de diamètre. La taille des buts est de 275 x 108 x 64cm.

Au Congo et au Burundi, le nzango, le jeu des petits qui plait aux grands

Mêlant gymnastique, danse, chanson et une bonne dose de chance, le nzango est populaire sur les deux rives du fleuve Congo et au Burundi. Il signifie littéralement « jeu de pied » en lingala. Le jeu est en quelque sorte une version pour les pieds de pierre-feuille-ciseaux, qui aurait été inventée par des filles alors que les garçons jouaient aux billes et au cerceau. Aujourd’hui, c’est un sport codifié, mais au départ, le nzango était pratiqué essentiellement dans les quartiers et à l’école.

Une partie de nzango oppose deux équipes dont les joueuses s’affrontent individuellement à tour de rôle sous le contrôle d’arbitres sur un terrain de 16 mètres sur 8. Les joueuses marquent des points, aussi appelés « pieds », en fonction de la position de leurs pieds par rapport à ceux de leur adversaire. L’équipe gagnante est celle qui marque le plus de points à l’issue des 50 minutes que dure la partie, divisée en deux mi-temps de 25. Les équipes (onze joueuses et six réservistes) se font face de part et d’autre d’une ligne centrale et attaquent ou défendent alternativement au rythme de chansons chantées en cœur par toutes les participantes et rythmées par des battements de mains. Au début de la partie, chaque camp choisit un pied d’attaque, le droit ou le gauche, étant entendu que ce ne peut être le même pour les deux équipes. À un moment donné, les deux joueuses qui s’affrontent avancent en même temps un pied vers la ligne. La joueuse qui attaque avec le pied droit marque par exemple un ou plusieurs points chaque fois que son adversaire en face répond avec le pied gauche. En revanche, si la joueuse avance le pied droit et que l’adversaire répond elle aussi du droit, elle perd. Ces mouvements de pieds sont habituellement précédés de sautillements, sauts ou figures aériennes, pour la seule « beauté du jeu ».

 Au Congo-Kinshasa, le jeu est aussi utilisé pour régler des conflits intercommunautaires en amenant des populations divisées à se retrouver autour d’une joyeuse partie. Avec le temps, le nzango s’est également « exporté » au Gabon et au Cameroun. Il a même sa place aux Jeux africains.

Bamako et Angers, une coopération pour le basket

L’Association de coopération et d’échanges sportifs avec Angers (ACE’SA) vient de remettre un important lot d’équipements à trois équipes de basket-ball de la Ligue du District de Bamako. Il s’agit de l’AS Mandé, du Club athlétique de Niaréla (CAB) et de l’équipe de la Commune I.

L’objectif de l’association est de mettre en œuvre une coopération entre les clubs, les associations et organismes divers, œuvrant dans le domaine du sport de Bamako et d’Angers, notamment celles d’Angers Loire Métropole et de la région de Bamako. De plus, l’association organise et contribue aux échanges, initie et finance des projets. 

Angers a ainsi offert des bourses d’étude et des matériels et réalise des salles omnisports pour la promotion des différentes disciplines. Angers a également mis en œuvre des plateaux sportifs à Niaréla, en Commune I, Baco-Djicoroni et Magnabougou. Elle a aussi créé six centres de santé communautaire à travers la ville.

Le Grand Prix de Tunis d’athlétisme handisport est de retour !

Le Comité international paralympique a dévoilé le nouveau calendrier du Grand Prix de para-athlétisme pour la saison sportive 2021.

La ville de Tunis aura l’honneur d’organiser le Grand Prix des Championnats du monde de para-athlétisme IAAF du 15 au 20 mars 2021.

Il est à noter que l’équipe nationale tunisienne de para-athlétisme comprend de nombreux champions du monde en handisport et  des champions paralympiques qui ont obtenu des médailles pour la Tunisie dans les plus grands tournois internationaux, parmi lesquels nous mentionnons Walid Ktila, le détenteur du record du monde en paracyclisme, ou encore Raouaa Tlili, Samar Ben Kaalab et Raja Jebali qui comptent dans leurs palmarès des dizaines de médailles paralympiques.

Le Grand Prix que la Tunisie accueillera en mars 2021 sera l’occasion pour Tunis de se resituer dans le sport international après la crise sanitaire.

Alger : Une académie internationale de jeu d’échecs

Le club de l’OMSE Bologhine (Alger) a lancé sa première académie internationale de jeu d’échecs, dans le but de promouvoir la pratique de ce sport intellectuel auprès des jeunes et de lancer des programmes de formation pour les pratiquants, les entraîneurs ainsi que les arbitres.
Le Président de la Fédération algérienne du jeu d’échecs, Ezzedine Ibrahim Djelloul, a salué l’initiative du Club Olympique de Bologhine, qui a créé la première académie internationale en Algérie, espérant que cette approche encourage les clubs d’autres régions du pays à créer des académies similaires comme elle est en vigueur dans de nombreux pays. Du chemin reste à faire car, à titre d’exemple, il y a dix académies internationales en Tunisie. Ce projet ambitieux permettra au club de se développer grâce à des formateurs qualifiés et de découvrir de jeunes talents au niveau de l’école.

L’échéphile algérienne Amina Mezioud a reçu en mai 2020 le titre de grand maître international féminin (Woman Grand Master -WGM-), décerné par la fédération internationale des échecs (FIDE). Maître international féminin depuis 2005, Mezioud (31 ans) est la numéro 1 algérienne avec un classement Elo (système d’évaluation comparatif du niveau des joueurs d’échec, ndlr). Mezioud compte plusieurs titres sur le plan arabe et africain, avec notamment cinq participations au championnat du monde d’échecs féminin (2006, 2010, 2012, 2015, et 2017). Le titre de grand maître international féminin (WGM est le plus haut titre d’échecs féminin avec celui de championne du monde d’échecs.

Le plateau sportif de Likouala réceptionné par la municipalité de Libreville

La plateforme sportive du 3ème arrondissement de Libreville a été réhabilitée par l’Office National pour le Développement du Sport et de la Culture (ONDSC).

Elle s’inscrit dans un vaste programme de construction et de réhabilitation d’installations sportives locales dans l’ensemble du pays. «Avant 2023, avec le Ministère des Sports, l’Office national pour le développement du sport et de la culture va déployer une série de plateformes sportives sur tout le Gabon» a déclaré le Ministre Franck Nguema.

La Maire du 3ème arrondissement, Jeanne Ngobele, en remerciant le chef de l’Etat pour son engagement au profit du bien-être des populations, voit dans cette infrastructure sportive un lieu idéal pour l’épanouissement des jeunes de son quartier, à travers la pratique du sport.

Ouagadougou : un tournoi de football pour la paix et la cohésion sociale

« Jeunesse unie et engagée pour un Burkina Faso de paix et de cohésion sociale » était le thème de la première édition du tournoi de football de quartier à Ouagadougou. Une compétition qui vise à inciter les jeunes à participer au développement des quartiers de leurs villes.

Au total, 87 équipes venues de Tampouy et environs ont pris part à cette première édition.

Le choix du thème est destiné à répondre à l’actualité, selon le promoteur et délégué des jeunes, Abdoul Aziz Sangla. L’objectif est d’inviter les jeunes à promouvoir la cohésion sociale et à valoriser les vertus de solidarité et de fraternité.

«Nous avons organisé cette activité pour redynamiser la volonté manifeste des jeunes à s’engager en faveur de la promotion de la paix et du développement durable ». 

Des médailles d’or et des médailles de bronze ont été distribuées, un journal, une équipe ont été honorées mais, finalement, ce n’est pas que l’équipe de “Galaxy FC de Ouidi” qui a remporté le tournoi, ce sont tous les jeunes du Burkina Faso.

Paris et Kabubu

Kabubu, c’est « l’amitié par le sport » en swahili, et une forme de lutte traditionnelle congolaise. C’est également le nom choisi par une association bien décidée à se battre pour l’inclusion des demandeurs d’asiles ou des réfugié.e.s à travers les valeurs fédératrices du sport. Ils viennent du Soudan, de l’Ethiopie, d’Érythrée, d’Afghanistan, du Bangladesh, de Somalie…. Ils rêvent d’être nageurs, footballeurs, athlètes ou encore formés aux métiers du sport.

Les défis de l’association, née d’une rencontre entre trois jeunes lors d’un challenge organisé par Paris 2024 et Makesense, consistent à organiser des collectes d’équipements de sport, à créer des évènements sportifs rassemblant locaux et réfugiés pour favoriser des moments de rencontre et de partage, à susciter des partenariats avec des clubs, des fédérations et des marques de sport pour faciliter l’intégration des personnes réfugiés, à proposer des carrières liées au sport.

L’objectif ultime est de faire de Kabubu une entreprise sociale qui aide cette jeunesse à trouver un emploi et à réaliser ses rêves de grands sportifs.

Pobé (Bénin) : le Stade Jean Pierre Gascon équipé d’une nouvelle pelouse synthétique

Le gazon artificiel du stade municipal Jean Pierre Gascon de Pobè (Bénin) a été inauguré. 

Une cérémonie en présence des membres du comité exécutif de la Fédération Béninoise de Football, du maire, du préfet de département ainsi que des représentants du ministère des Sports du Bénin.

Le Stade Jean Pierre Gascon est un projet initié par la Fédération béninoise de football (FBF) avec un financement de la FIFA. la société RIAMCO Sarl a réalisé les travaux et livré le chantier dans le respect des conditions et modalités contractuelles.

D’un point de vue technique, la pelouse de ce stade est la plus grande du Bénin. Elle s’étend sur une superficie de 120 mx 90 m avec une aire de jeux de 105 mx 68 m entièrement équipée.

Le stade est certifié FIFA QUALITY après inspection par des laboratoires agréés par la FIFA. Une reconnaissance qui confirme la qualité du travail réalisé.

Avec l’inauguration de cette nouvelle infrastructure, la commune de Pobè dispose désormais de deux stades de football pour le plus grand plaisir de ses habitants.

Abidjan : Inauguration officielle du Stade d’Ebimpe

La ville d’Abidjan a connu l’inauguration de son nouveau stade olympique de 60000 places, à Ebimpe, en périphérie d’Abidjan.

La cérémonie d’inauguration a vu la participation de 50 000 personnes, en présence du président ivoirien SEM Alassane Ouattara.

Le stade Ebimpe est devenu le plus grand stade de Côte d’Ivoire, détrônant le célèbre stade Félix Houphouët-Boigny situé au centre d’Abidjan. Il accueillera les matchs d’ouverture et de finale de la Coupe d’Afrique des Nations de football 2023

Construit sur 20 hectares, le nouveau stade olympique est un bâtiment immergé dans une magnifique verdure. Il mesure 61 mètres de haut sur trois niveaux et peut accueillir jusqu’à 60 000 spectateurs. Il a fallu près de quatre ans pour que sa construction soit achevée : Entamé en décembre 2016 et livré en octobre 2020, le Stade d’Ebimpé est le tout premier Stade Olympique de la Côte d’Ivoire. Surnommé « Arc de Triomphe », il sera le stade officiel de l’équipe nationale de football de Côte d’Ivoire.

Il se situe dans la zone d’Anyama, à la périphérie nord de la capitale économique ivoirienne.