Le 43e marathon de Paris a été Éthiopien.

La victoire chez les dames a été enlevée par l’Ethiopienne Gelete Burka en 2h22:48. Chez les hommes son compatriote Abraham Milaw a produit son accélération au 39e kilomètre et s’est imposé en 2h07:05 devant un autre éthiopien, Asifa Mengistu (2h07:24) et le double tenant du titre kenyan Paul Lonyangata 3e en 2h07:29.

Burka, vice-championne du monde en 2015 sur 10.000 m, a devancé ses compatriotes Azmera Gebru (2h22:53) et Azmera Abreha (2h23:36) après avoir attaqué dans le dernier kilomètre.

Le record de l’épreuve reste la propriété de l’Ethiopien Kenenisa Bekele en 2h05:03 en 2014 et celui des dames appartient toujours à la Kenyane Purity Rionoripo en 2h20:55.

Montréal ville sportive de l’année au Canada

La ville de Montréal a été déclarée comme la ville sportive de l’année au Canada selon l’index canadien de l’impact sportif global (ISG Canada), développé par l’Alliance canadienne du tourisme sportif en collaboration avec Sportcal.

La ville de Montréal a devancé dans le classement le Québec (2ème), Edmonton (3ème) et Toronto (4ème).

Ce classement contribuera à étendre davantage l’aspect sportif de la ville de Montréal, un aspect assez prometteur pour la perspective de la promotion de la ville à l’étranger à travers l’organisation de plusieurs événements sportifs locaux et internationaux .

À signaler que l’Index canadien de l’impact sportif développé par l’ACTS en partenariat avec Sportcal, l’élaborateur officiel du rapport et du classement annuel des villes, a pour but l’indication des impacts des manifestations sportives organisées dans les villes canadiennes sur leur rayonnement.

46ème édition du Trophée Hassan II de golf

Sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, du 22 au 28 avril 2019, l’Association du Trophée Hassan II de Golf organise la 46ème édition du Trophée Hassan II et la 25ème édition de la Coupe Lalla Meryem sur les mythiques parcours du Royal Golf Dar Es Salam Rabat.

Créé en 1971 par Feu Sa Majesté Le Roi Hassan II, le Trophée Hassan II s’impose aujourd’hui comme l’un des évènements les plus prestigieux du monde golfique.

Depuis, le tournoi attire les plus grands noms du golf mondial. En près de cinq décennies, le Trophée Hassan II a séduit Billy Casper, Lee Trevino, Gary Player, Severiano Ballesteros, Vijay Singh, Payne Stewart, Nick Price, Sam Torrance, Padraig Harington, Colin Montgomerie, Ernie Els, José Maria Olazabal, Nick Faldo, John Daly … et plus récemment Thomas Pieters, 4ème du Masters 2017 et Danny Willett, grand gagnant du Masters 2016, qui ont rejoint le plateau de l’édition 2018 du tournoi.

En avril dernier, c’est le Français Alexander Levy qui remporte le Trophée Hassan II à Rabat, son 5ème titre sur le Tour européen à seulement 27 ans. Avec -8 total, le Français s’impose devant l’Espagnol Alvaro Quiros (-7) et quatre challengers à -6.
Avec cette victoire, Alexander Levy grimpe à la 9ème place de l’European Ryder Cup List, le classement qualificatif pour la Ryder en France. Sur la Race to Dubaï, le Français passe de la 24ème à la 9ème place.

Le 27ème meeting d’athlétisme de San (Mali) : une compétition de détection et de confirmation

Le stade municipal Marcel Dakouo de Parana a abrité le vendredi, 29 mars 2019, le coup d’envoi du traditionnel Meeting d’athlétisme de San qui pour cette édition 2019 a réuni 530 athlètes dont 286 athlètes homme, 146 femmes et 34 encadreurs entre autres dirigeants des ligues et de la Fédération Malienne d’Athlétisme.

La cérémonie d’ouverture était placée sous la présidence du Préfet du cercle de San, Amadou Dicko en présence de Mme Sangaré Aminata Keita présidente de la Fédération Malienne d’Athlétisme, de la présidente de la ligue d’athlétisme de San.

Cette compétition nationale représente la source d’inspiration des athlètes maliens. Elle est qualificative pour les prochaines échéances nationales et internationales, notamment les championnats d’Afrique des cadets et juniors en avril en Côte d’Ivoire. Elle est aussi l’occasion pour certains de se révéler au grand public tandis que d’autres tenteront de se confirmer.

Cette 27ème édition est la plus grande en nombre de participants. De 240 participants en 1980, elle est passée à 530 participants cette année avec 28 clubs affiliés

Jeux des îles de l’OCÉAN INDIEN / Athlétisme

Amateurs de compétitions sportives, prenez vos carnets ! La 10e édition des Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI) se tiendra à Maurice du 19 au 28 juillet 2019. Elle rassemblera les meilleurs athlètes des 7 délégations participantes, à savoir Madagascar, 

les Maldives, la Réunion, les Seychelles, Mayotte, les Comores et Maurice.

Les disciplines mises à l’honneur

14 disciplines ont été retenues pour cette édition 2019 des Jeux des îles de l’océan Indien, qui célèbrent le 40e anniversaire de la compétition. Vous trouverez ci-après la liste complète des sports mis à l’honneur ainsi que les principaux sites de compétition.

  • L’athlétisme (incluant le handisport) : stade Germain Comarmond à Bambous
  • Le badminton : centre national de badminton à Rose-Hill
  • Le basket-ball : gymnase de Phoenix
  • La boxe : centre national de boxe à Vacoas
  • Le cyclisme
  • Le judo : dojo de Grande-Rivière-Nord-Ouest
  • Le football : stade Anjalay à Belle-Vue, stade Germain Comarmond à Bambous, stade George V à Curepipe
  • L’haltérophilie : centre national d’haltérophilie à Vacoas
  • La natation (incluant le handisport) : complexe sportif de Côte d’Or
  • Le rugby à 7 : complexe sportif de Médine
  • Le tennis de table : centre national de tennis de table à Beau-Bassin
  • Le volley-ball : gymnase Pandit Sahadeo à Vacoas 
  • Le beach-volley : plage de Flic-en-Flac
  • La voile : plan d’eau de Grand-Baie

Un événement qui rassemble

C’est au Comité régional olympique et sportif (CROS) de La Réunion que germa pour la première fois l’idée d’organiser des jeux sportifs dans l’océan Indien, une idée si bonne qu’elle fut adoptée par le Comité international olympique (CIO) dès 1976. Depuis la 1re édition organisée à Saint-Denis de la Réunion, les JIOI rassemblent tous les 4 ans les athlètes des 7 délégations historiques autour des valeurs du partage, du dépassement de soi et de l’excellence. Cette année encore, des milliers de spectateurs sont attendus. Ils assisteront avec délectation et ferveur aux exploits de nos héros modernes.

Mission Bateau Dragon Canada / Nautisme

L’entreprise produit des évènements de bateaux-dragons au plus haut standard de qualité. Ils organisent des courses de bateaux-dragons sur l’eau et sur la glace. 

Plusieurs évènements sont organisés au Québec : 

  • Festival bateau dragon sur glace de Québec : le 24 février 2019. Catégories : mixte et femme. Tous les ans. 
  • H2O open à Montréal : 25 mai 2019. Catégories : Mixte, femme, survivantes cancer du sein et open. Tous les ans. 
  • Lachine Knockout dans la ville de Lachine : 08 juin 2019. Catégories : Mixte, femme, survivantes cancer du sein, étudiante et open. Tous les ans. 
  • La capitale au Québec : 15 juin 2019. Catégories : Mixte et femme. Tous les ans. 
  • Festival canal Lachine à Montréal : 15 juin 2019. Catégories : Mixte et femme. Tous les ans. 
  • Chalenge de MTL et festival culturel Chinois : 06-07 juillet 2019. Catégories : Mixte, femme, survivantes cancer du sein, seniors et open. Tous les ans. 
  • Coupe du Québec à Montréal : 14-15 septembre 2019. Catégories : Mixte, femme, survivantes cancer du sein, seniors et open. Tous les ans. 

Ces jeux sont nationaux. 

Le bateau-dragon est un sport nautique d’équipe qui utilise un type de pirogue appelé aussi bateau-dragon. C’est un sport très suivi parce que le Canada fait partie de la Fédération Internationale de bateau-dragon (IBDF). Cette fédération compte 73 pays membres en 2018 (France, Canada, Belgique, Cameroun, Sénégal, Ouganda, …) 

Les 12èmes championnats du Monde Equipes de Clubs IDBF seront organisés en France en 2020. Le championnat est organisé tous les 2 ans. 

Coupe d’AFRIQUE des Nations / Football

Les férus du ballon rond peuvent d’ores et déjà sortir leur calepin ! La Coupe d’Afrique des Nations se tiendra cette année en Égypte du 21 juin au 19 juillet 2019.

La CAN, un éloge du football

Évoquer le football, ce n’est pas seulement pointer du doigt une industrie générant des centaines de millions d’euros de CA. Être adepte du ballon rond, c’est avant tout profiter d’une ferveur populaire sans égale, c’est savoir admirer la force d’un collectif bien huilé, c’est s’enthousiasmer devant des passes millimétrées brisant les lignes et des appels contre appels bien sentis. Et quel plus beau continent que l’Afrique pour honorer ce sport roi qu’est le football ?

En 2019 , c’est l’Égypte qui aura la charge d’organiser la plus importante compétition continentale de football en Afrique. 4 villes accueilleront les matches : Alexandrie, Le Caire, Ismaïlia et Port Saïd. Le tirage au sort se déroulera le 12 avril 2019 au pied des pyramides du Caire, face au sphinx. Il permettra de répartir les 24 équipes qualifiées en six groupes de quatre.

Pour ne pas pénaliser les joueurs évoluant en Europe, la CAN aura cette année lieu en plein cœur de l’été. Pour l’occasion, les 24 équipes qualifiées remueront ciel et terre pour décrocher le Graal et faire chavirer d’émotion tout un peuple.

Parmi elles, plusieurs pays de la francophonie, à l’image de la Tunisie (vainqueur en 2004), du Maroc (vainqueur en 1976) et de l’Algérie (vainqueur en 1990), du Sénégal, du Mali, et de la Côte d’Ivoire (vainqueur en 1992 et 2015). L’île de Madagascar fêtera quant à elle sa première participation. David se défera-t-il de Goliath ?

Triathlon du QUÉBEC / Athlétisme

Au Québec, le sport et la francophonie sont également à l’honneur ! Les différentes compétitions de triathlon organisées tout au long de l’année raviront à ce titre les athlètes aguerris et les sportifs en herbe.

Le triathlon, un sport parfaitement implanté au Québec

Les compétitions de triathlon émaillent le calendrier sportif québecois. Cette diversité est précieuse : elle permettra à tous les sportifs de trouver l’événement correspondant le mieux à leurs aspirations et leurs envies. Les compétitions les plus célèbres ?

  • La série Coupe du Québec : particulièrement renommée chez les jeunes athlètes, elle permet aux participants d’accumuler des points dans un réseau de compétition provinciale.
  • La Série Grand Prix triathlon Québec : destinée aux athlètes juniors, U23 et élites, elle est la course la plus prestigieuse du territoire.
  • Le triathlon scolaire : il s’agit d’un programme gratuit offert par Triathlon Québec pour les enfants. Idéal pour souder une école autour d’un défi collectif.
  • D3couverte : un événement qui offre, en plus des épreuves normales de triathlon, des distances réduites pour permettre aux jeunes et aux moins jeunes de s’initier et de découvrir le triathlon.

Une activité en plein essor

Développé en France dès le début du XXe siècle dans un parfait anonymat, le triathlon a depuis conquis ses lettres de noblesse. La discipline regroupe ainsi aujourd’hui près de 7 millions d’adhérents, réunis autour des valeurs du partage et du dépassement de soi. Natation, cyclisme et course à pied : un trio magique qui révèle mieux que n’importe quelle discipline les bienfaits du sport sur la santé et le moral. En triathlon, les distances sont multiples et s’adaptent aux capacités de tous les sportifs, quel que soit leur âge.

L’édito de Grégoire Junod

Syndic de Lausanne
Président de l’Union Mondiale des Villes Olympiques

Je suis très heureux de participer à la création de ce nouveau site internet qui valorisera l’action des villes engagées à soutenir et développer une politique sportive au service des citoyens, au service du mieux vivre ensemble en harmonie, au service du sport de haut niveau. J’en suis évidemment heureux en ma qualité de Syndic de la capitale olympique, de Président de l’Union Mondiale des Villes Olympiques, mais j’en suis aussi heureux parce que le sport est relativement peu évoqué aujourd’hui dans les politiques publiques et en particulier dans les différents réseaux de villes. On parle de santé. On parle d’éducation. On parle d’urbanisme. On parle d’environnement. On parle rarement de sport comme politique d’inclusion si ce n’est lors de grands événements sportifs.

Pourtant, il y a peu de moyens d’expression, comme le sport, qui, à travers le monde, quelles que soient nos langues, quelles que soient nos cultures, quelles que soient nos origines, peuvent réunir l’ensemble de la planète, au même moment. De ce point de vue, c’est avant tout un atout considérable que d’avoir, à travers des politiques sportives, la possibilité d’utiliser un langage universel, celui du sport.

Et ce langage universel est un facteur d’émancipation individuel et collectif. 

Il est un levier de cohésion sociale, d’intégration et de réduction des inégalités. Aujourd’hui, le Comité International Olympique et son Président, Thomas BACH, mettent sur pied une Fondation mondiale qui va créer des équipements sportifs dans les camps de réfugiés afin de répondre à la demande de ces populations. On a l’habitude de répondre à l’urgence sanitaire, de répondre à l’urgence éducative, on pense moins parfois à l’importance du sport, à l’importance de la possibilité de pratiquer du sport comme élément important de cohésion sociale et de vivre ensemble.

A cet égard, l’histoire de Lausanne est intéressante et instructive sur la manière dont on peut penser aujourd’hui une politique sportive cohérente à l’échelle d’une ville. Finalement l’histoire de Lausanne et de l’olympisme, c’est d’abord un hasard. C’est l’arrivée de Pierre de COUBERTIN qui quitte Paris, vient s’installer à Lausanne en 1915 et choisit d’y installer le siège du Comité International Olympique. C’est finalement là que commence l’histoire de Lausanne. Au cours du temps, progressivement, sans d’ailleurs que ce soit le résultat et la volonté d’une politique publique, Lausanne s’enrichit de nombreuses fédérations sportives internationales qui viennent s’y installer. Soixante fédérations sportives internationales ont leur siège à Lausanne. On accueille également l’agence anti-dopage et le tribunal arbitral du sport.

Parallèlement, Lausanne devient aussi un pôle scientifique dans le domaine du sport. Nous développons, au sein de l’école polytechnique et de l’université, des facultés de formations dédiées au domaine sportif, avec un lien très fort sur les questions de santé. Partant d’une volonté plus récente, nous travaillons maintenant sur la mise en place d’incubateurs de manière à générer de l’activité économique, faire de Lausanne une petite Silicon Valley dans le domaine du sport avec, évidemment, comme atout, un véritable biotope dans le domaine sportif, avec à la fois le CIO, les Fédérations internationales, la place scientifique et sanitaire, l’hôpital et un environnement juridique intéressant pour les sociétés.

Lausanne, au cours de ces dernières années, a organisé une dizaine de championnats du monde et de championnats d’Europe dans différentes disciplines. Nous allons accueillir, en janvier 2020, les Jeux Olympiques de la Jeunesse, qui seront des jeux durables, à l’instar de ce que Dakar va faire, à l’instar de ce que Buenos Aires a fait tout récemment avec les Jeux de la Jeunesse d’été, jeux qui sont un véritable laboratoire pour les Jeux Olympiques. Nous allons accueillir également les championnats du monde de hockey sur glace et continuer à organiser régulièrement de grands événements sportifs parce qu’ils sont évidemment des vecteurs extrêmement importants de développement économique.

Nous mettons aussi un accent extrêmement fort sur le développement du sport populaire, c’est-à-dire sur la pratique sportive quotidienne. Nous investissons beaucoup de moyens pour que, dans les écoles, le sport soit pratiqué, pour que l’ensemble des salles de gymnastique des collèges lausannois soient ouvertes aux jeunes qui souhaitent pratiquer du sport le soir ou les week-ends, pour construire des terrains de football dans toute la ville… Nous en avons une densité exceptionnelle à Lausanne, ce qui nous vaut d’ailleurs d’être, chaque fois, classés parmi les cinq villes les plus sportives au monde, dans les « RanKings » internationaux. Nous développons des terrains multisports qui permettent l’activité de toute pratique physique, des fitness urbains sont également construits dans les différents quartiers de Lausanne. Bref, nous investissons beaucoup pour pratiquer le sport et nous développons aussi un programme qui s’appelle « ville en santé » de manière que l’on puisse soutenir l’activité physique comme facteur de réduction de la pollution par la pratique à la fois du vélo ou de la marche à pied en ville.

Donc, nous avons finalement une politique qui vise précisément à ne pas opposer le sport international au sport populaire, mais faire un continuum qui va de l’un à l’autre et qui, je crois, est aussi une clé importante pour pouvoir développer des politiques sportives dans tous les pays et dans toutes les villes.

L’enjeu est de taille, notamment pour soutenir et développer les sports pratiqués par les femmes et qu’ils bénéficient de moyens aussi importants que ceux pratiqués par des hommes. Il faut bien sûr encourager les femmes à pratiquer tous les sports, mais il faut aussi avoir des politiques de soutiens financiers qui soient égalitaires. Et, en matière d’égalité des droits, je pense aux minorités sexuelles auxquelles nous devons aussi être attentifs dans le domaine de la pratique sportive.

Grégoire JUNOD