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Paris 2024 : le Budget s’adapte à la crise du Covid 19

Afin de s’adapter à la crise sanitaire et a ses conséquences économiques, la carte des sites qui accueilleront les épreuves olympiques et paralympiques a été réétudiée pour obtenir des économies budgétaires de près de 400 M€.

Paris 2024 prévoit d’abandonner la construction d’une piscine olympique à Saint-Denis pour accueillir les épreuves de natation. En revanche, la Seine-Saint-Denis devrait accueillir la toute nouvelle épreuve d’escalade, ainsi que le tournoi de rugby à 7, au Stade de France.
Le stade aquatique olympique, sera alors prévu à Nanterre, à la Défense Arena (Hauts-de-Seine). La structure existe déjà ce qui permettra de faire une économie de 60 millions d’euros.

En conséquence, la gymnastique, initialement prévue à la Défense Arena sera relocalisée à Bercy dans le XIIe arrondissement de Paris.

De nombreux autres changements géographiques sont évoqués : l’haltérophilie au Palais des Sports de Paris au lieu du Zénith, qui ne sera donc plus un site olympique, le rugby au Stade de France au lieu du stade Jean-Bouin qui ne sera plus sur la carte des sites. Enfin, la boxe devrait être relocalisée au Parc des expositions de la Porte de Versailles au lieu de Roland Garros.

L’équitation fait également débat. D’abord envisagée à Versailles pour la beauté des images produites pour les diffuseurs et les sponsors, les épreuves équestres devraient être déplacées vers le Loir-et-Cher. Le site emblématique de la capitale parisienne étant trop onéreux. En effet, le coût de l’équipement provisoire à Versailles a été évalué à 27 millions d’euros HT.
Enfin, le village des médias, qui devait initialement compter 1 300 logements, est encore en suspens. Même si le site verra certainement le jour, sa taille devrait être fortement réduite à seulement 400 logements.