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Ville, sport et inclusion sociale

La définition de l’inclusion sociale donnée par la Banque mondiale est le processus visant à améliorer les conditions dans lesquelles les individus et les groupes participent à la société, en améliorant les capacités, les opportunités et la dignité des personnes défavorisées.
Or, c’est dans les territoires que s’effectue l’inclusion sociale, que chacune et chacun se sent accepté, avec le sentiment d’appartenir à ce territoire, de participer à son développement et d’y jouer un rôle.
Dans ce contexte, le sport, est l’expression de la participation. Il peut surmonter les risques conflictuels liés aux différences culturelles, linguistiques et religieuses.
Le sport peut créer un sentiment d’inclusion dans la société, quel que soit l’orientation sexuelle ou l’expression de genre.
Reste que l’accessibilité est un problème car la plupart des sports sont d’un coût élevé, tant pour les villes que pour les adhérents aux clubs. Mais, il est une autre difficulté à dépasser. Elle concerne le caractère encore trop masculin du sport.
Les villes apportent des réponses à ces blocages en finançant des ligues sportives amicales qui sont l’expression de communautés dans le seul but de développer cet indispensable sentiment d’appartenance.