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Ville et équipement sportif de demain

L’aménagement sportif des territoires ne se limite plus aux équipements. L’espace urbain se structure pour accueillir des disciplines en accès libre. Et favoriser les mobilités. Les « parcours-santé » vivent une nouvelle jeunesse. Façon 2.0. Des bornes sont installées pour guider – grâce à un flashcode à utiliser avec son smartphone – le sportif sur l’utilisation d’agrès et d’appareils de renforcement musculaire disposés tout au long des parcours. La ville de Lyon propose une application baptisée Enforme@Lyon pour inciter sa population à pratiquer des activités physiques. Au programme, onze parcours audioguidés classés, à l’image des pistes de ski, en vert, bleu ou rouge, suivant la distance et l’importance du dénivelé. Chacun est parsemé d’ateliers qui utilisent majoritairement le mobilier urbain, des agrès en « entraînement de rue », installés sur l’espace public. Des vidéos en ligne permettent une bonne utilisation. Un concept de la vie en ville qui met en complémentarité amateurs et professionnels. On le voit avec les terrains de proximité qui permettent aux footballeurs ou aux basketteurs de parfaire leur technique et leur jeu, en dehors du cadre de l’association sportive qu’ils choisissent.
« Nantes terrain de jeux », s’est appuyée sur les témoignages de sportifs pour mettre en place sa politique de pratiques libres. De quoi faire émerger des dispositifs très demandés comme des circuits de course à pied et des agrès d’entraînement de rue, des aménagements indispensables pour ne pas nuire aux pratiques, notamment nocturnes.

Autre exemple, le cas du mythique parc des sports de Marville (35 hectares, Seine-Saint-Denis) ou du parc Saint-Michel de Bordeaux (5 hectares, Gironde). Dans ce dernier, les équipements sont en accès libre pour des pratiques diverses : beach-volley, pelote basque, badminton, rink-hockey, etc. Deux éducateurs territoriaux assurent une présence permanente sur le site.
Ailleurs, ce sont de nombreux équipements de proximité, en plein air et en accès libre :  Skateparks, aires d’escalade, city stades… Ils répondent à une demande sociale spécifique pour un faible coût.

Le véritable enjeu, pour une collectivité, ce sont les déplacements. A pied bien sûr, avec le cas échéant des panneaux de signalisation indiquant les distances en minutes. Mais aussi à vélo. C’est aussi du sport.