Les étoiles des Jeux de la Francophonie se sont éteintes, mais pas avant une cérémonie de clôture magistrale. Le Cameroun a glané la victoire 2-1 contre le Burkina Faso en finale de football au Stade Tata Raphaël, Kinshasa, ajoutant une note spectaculaire à cet événement.
Le Maroc brille au sommet avec pas moins de 58 médailles, dont 23 en or, démontrant ainsi sa suprématie athlétique.
Cependant, la vraie vedette reste l’organisation elle-même, qui a été orchestrée avec brio. Les obstacles n’ont pas découragé la République démocratique du Congo, bien au contraire. Réunissant plus de 3500 participants, l’édition a accueilli des délégations de 37 pays, captivant également le cœur du public local.
Zeina Mina, la directrice du comité international des Jeux, salue avec émotion les prouesses de la RDC : « Malgré les tourments, nous avons atteint un taux de participation proche de l’édition précédente à Abidjan. La RDC a véritablement montré son courage en organisant ces Jeux, soutenue par l’Organisation internationale de la Francophonie. »
L’éclat des Jeux dépasse les médailles, c’est un moteur social puissant. Des infrastructures érigées aux compétences forgées, cette édition laissera une empreinte durable pour la jeunesse congolaise, bâtissant un avenir prometteur.
Au-delà des résultats sportifs, les Jeux de la Francophonie à Kinshasa ont insufflé une nouvelle énergie, prouvant que l’effervescence du sport et de la culture peut transcender les frontières et créer des moments d’unité mémorables.
