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STRASBOURG. Itinéraire d’un acharné.

C’est la recrue phare du Racing cette intersaison. Alexander Djiku, le défenseur francoghanéen de 25 ans, se raconte. « Ce qui est particulier, c’est qu’il n’y avait aucune personne qui pratiquait le football dans ma famille. J’ai commencé à jouer avec les copains de l’école. Ça m’a beaucoup plu, j’ai donc pris ma première licence à l’âge de 8 ans au club de Clermont-Hérault (à 40 km de Montpellier, ndlr). À l’adolescence, j’ai signé dans un club voisin, à Castelnau Le Crès. »

« C’était lors de la saison 2011-12, j’étais licencié à l’AS Perpignan Méditerranée en U17 Nationaux. Lors d’un tournoi inter-ligues à La Grande Motte, j’avais réussi deux très bons matchs comme arrière latéral droit, dont un contre une sélection corse. Sur le bord du terrain, il y avait Ghislain Printant (aujourd’hui entraîneur de Saint-Étienne). À l’époque, il dirigeait le centre de formation de Bastia.

Mon profil lui plaisait, il m’a donc recruté. Cela a été un tournant dans ma carrière. »

Puis, « C’était deux jours après ma relégation avec Caen. Strasbourg, ça ne se refuse pas, surtout quand le Président, le directeur sportif et le coach vous appellent tour à tour. Ça veut dire qu’ils vous veulent vraiment. Ça m’a mis en confiance et a fait pencher la balance sur mon choix. »

« Mon père est ghanéen et ma mère est française : j’ai donc le choix entre ces deux pays. La décision, je ne l’ai pas encore prise. Je me laisse deux-trois ans pour décider. J’ai beaucoup de chance : ce sont deux grands pays de football. »

Tony Perrette
Photo F. Kobi
Strasbourg magazine  n° 303 Septembre 2019