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Les championnats du monde de cyclisme sur route en 2030 à Bruxelles ?

Les championnats du monde de cyclisme sur route en 2030 à Bruxelles ?

Une candidature de Bruxelles dans le cadre des festivités des 200 ans de la Belgique est en cours de finalisation, avec le soutien de l’organisateur d’événements sportifs Golazo.

Bruxelles souhaiterait accueillir les championnats du monde de cyclisme sur route en 2030, après avoir organisé le grand départ du Tour de France en 2019, cinquante ans après la première victoire d’Eddy Merckx sur le Tour de France. La capitale serait prête à gravir encore un échelon international avec ce rôle d’hôte de la compétition cycliste la plus attendue de la saison avec le Tour. Il reste toutefois à trouver des parcours, des partenaires et, surtout, un budget conséquent.

L’objectif de Golazo est évidemment de confirmer son expertise dans le domaine sportif en ajoutant un nouvel événement d’envergure à son portefeuille. Et pour les autorités publiques, ces championnats du monde seront une attraction parfaite sur le plan touristique et sportif. Bruxelles poursuivrait ainsi son investissement dans le cyclisme sportif après les organisations du départ du Tour de France, de la Brussels Cycling Classic chaque année, vers début juin et du BXL Tour compétition amateur organisée en juin également. Et le fédéral voit cet événement comme une attraction supplémentaire de son plan de festivités à l’occasion des 200 ans de l’indépendance de la Belgique, en 2030.

En prime, la Belgique est en pleine effervescence autour de Remco Evenepoel, l’actuel champion du monde sur route. Un jeune cycliste originaire de Schepdaal, à quelques kilomètres de la capitale, supporter du RSC Anderlecht et fêté sur la Grand-Place à son retour d’Australie, en octobre dernier. Les autorités publiques réfléchiraient même à un passage non loin de ses routes de d’entraînement. Evenepoel n’aurait finalement que 30 ans en 2030…

En outre, vu la taille réduite de la Région bruxelloise, il n’est pas impossible que des discussions doivent également être menées avec la Flandre et la Wallonie pour autoriser le passage des cyclistes sur leur territoire. D’où cette collaboration avec le fédéral pour confirmer la légitimité belge du projet.