Au rez-de-chaussée du stade Tata Raphael à Kinshasa, 15 bâtiments de 4 étages sont en cours de construction pour les Jeux de la Francophonie prévus pour l’été 2023. Ces bâtiments étaient conçus pour accueillir environ 4 500 personnes.

 « Les bâtiments modulaires et préfabriqués vont monter. Nous sommes à 50% de leur réalisation. Fin janvier, nous espérons pouvoir terminer les fondations. Ainsi, tout est mis en œuvre pour que les bâtiments soient livrés en mai 2023 », a expliqué Matu Oscar Matumona, architecte et maître d’œuvre du complexe. 

 Le Conseil permanent de la Francophonie (CPF) ne veut prendre aucun risque. La proposition de la RDC de délocaliser le site de ces Jeux au Campus de l’Université de Kinshasa (UNIKIN) a été approuvée à l’unanimité. 

 « Au Canada, en France ou même au Liban, les athlètes vivent dans des quartiers olympiques. Ce ne sera pas la première fois que cela se produira. Les athlètes qui viennent sont jeunes. Ils ne périront pas. Unikinus a été construit en Belgique selon le modèle de Louvain. Il y a suffisamment de place », a confirmé Isidore Kwandja Ngembo, directeur du Comité national des Jeux de la Francophonie (CNJF).

 Ces infrastructures serviront aux sports de la RD Congo. Des compétitions provinciales y seront organisées après les Jeux de la Francophonie et elles se joueront à Kinshasa. 

 C’est ainsi que le comité d’organisation entend rendre ces investissements utiles. Une structure administrative sera créée à cet égard pour prendre en charge toutes ces infrastructures.