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PARIS 2024 ET LA CRISE ECONOMIQUE

Thomas Bach Président du Comité international olympique (CIO) et le Président du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris-2024 (Cojo) Tony Estanguet, ont évoqué l’impact du Covid-19 sur les JO-2024.

Ils ont abordé les orientations du CIO en matière de «diplomatie sportive», les effets de la crise sanitaire sur le sport mondial et les enseignements qu’il est possible d’en retirer pour améliorer encore la mise en œuvre des JO de Paris 2024, comme l’impact environnemental, le budget et l’héritage que les JO laisseront à la Seine-Saint-Denis, principal lieu d’accueil des équipements pérennes.

Ils cherchent des pistes d’économies face aux risques de surcoûts et de baisse de recettes de sponsoring.

Le budget total du Cojo jusqu’en 2024 s’élève à 3,8 milliards d’euros, notamment pour les célébrations et les sites provisoires. Pour y arriver, le Cojo compte sur 1 à 1,2 milliard d’euros de mécénat, 1 milliard environ en billetterie et 1,4 milliard de contribution du CIO.

S’y ajoutent 3,1 milliards d’investissements, dont 1,5 de l’Etat et des collectivités françaises, dans les équipements pérennes, notamment le village olympique et le village des médias, transformés après les JO en quartiers de logements, et le centre aquatique olympique, tous construits en Seine-Saint-Denis. Les budgets des JO ont fréquemment dépassé les prévisions, causant des débats récurrents sur leur coût et l’héritage réel qu’ils laissent aux villes hôtes