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Marrakech, le vélo devient un moyen de locomotion au service du développement socioéconomique

Une jeune Néerlandaise Cantal Bakker, néerlandaise, Rhossoune Errihi et Saad Jittou, étudiants marocains., ont transformé un ancien dépôt de la municipalité au cœur de l’ancienne Médina de Marrakech en un atelier de réparation de vélos lançant ainsi, « Pikala Bikes », une initiative citoyenne inédite qui vise à faire de la bicyclette un véritable moyen de locomotion au service du développement socioéconomique.

Le projet a été lancé en 2016 comme initiative personnelle d’une jeune fille des Pays-Bas. Pour ce faire, elle a apporté son propre vélo d’Amsterdam et investi ses économies.

Les vélos usagers sont importés des Pays-Bas au Maroc où le coût de réparation est réduit mais le coût d’achat d’un vélo est trop élevé. Se basant sur cette idée, l’ONG a imaginé faire venir les vélos inutilisés aux Pays-Bas pour les faire réparer à Marrakech et créer ainsi une impulsion au monde du travail. Les réparations sont effectuées par des jeunes qui ont reçu une formation propre à la réparation des vélos et qui quittent ainsi l’inactivité. Pour donner un coup de jeune au vélo, des artistes locaux customisent chaque vélo pour lui offrir une nouvelle jeunesse !

Pour eux, cet outil de locomotion des plus prisés à Marrakech, est porteur de solutions positives tant pour la communauté, que pour l’environnement ou encore pour résoudre les difficultés liées à la mobilité urbaine.

Depuis cette date, cet atelier dédié à « relooker » et réparer les vélos, a pu accueillir une trentaine de jeunes venus y travailler, avec pour finalité de créer en leur faveur d’énormes opportunités en matière d’éducation et d’emploi, a expliqué Mme Cantal Bakker, faisant savoir que l’ambition est également de parvenir à améliorer la mobilité durable, à protéger le centre-ville historique du trafic motorisé et à renforcer la sensibilisation sur l’impératif de la préservation de l’environnement.