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Le virtuel devient-il la solution ?

Les rassemblements massifs étant interdits, au moins jusqu’à la fin d’année, les applications sont devenues une véritable bouée de sauvetage pour les coureurs et les sociétés de communication.

Ce sera le cas du marathon de New York ou celui de Boston. En octobre, les participant(e)s disposeront de deux semaines pour courir les 42,195 kilomètres et enregistrer leur résultat sur Strava.

C’est aussi le cas des «20 km de Paris Connecté ».

Après un premier événement virtuel à l’occasion de la Journée Internationale du running, le 4 juin dernier, qui a rassemblé digitalement plus de 350.000 coureurs, la marque canadienne de vêtements et accessoires de sport, Lululemon, a réitéré l’expérience pour son événement annuel. Ainsi, en août, ceux qui désiraient y participaient avaient une semaine pour réaliser leur « semi » ou un « 10 kms » et l’enregistrer là aussi sur l’application Strava pour recevoir leur médaille.

Et cela peut d’ailleurs être un plus pour beaucoup de personnes qui auraient de l’appréhension à s’inscrire à des courses et de se retrouver aux côtés de professionnels, avec la crainte d’un mauvais résultat par rapport à eux.

Sans oublier qu’il y a également un avantage pour les organisateurs qui peuvent ouvrir les inscriptions et mettre en ligne un nombre de participants illimité. Une bonne nouvelle en somme qui devrait continuer à se développer dans les mois et années qui viennent.

Mais, pour ceux qui ont l’habitude de courir en team, qu’ils ne changent rien, mais avec les distanciations sociales. Et les sorties en solitaire sont essentielles pour la résilience et le mental. Car la course reste un run contre soi-même.