La baignade dans la Seine, a été interdite en 1923. La pratique devrait être de nouveau autorisée après les Jeux olympiques, qui marqueront les retrouvailles de la nage avec la Seine : les épreuves de triathlon et de nage en eau libre partiront du pont Alexandre-III, qui relie le Grand Palais aux Invalides.
Les tout premiers sites de baignade autorisée sur la Seine en Ile-de-France seront situés sur le « Bras Marie », tout près de l’Hôtel de Ville, les rives de Grenelle (XVe arrondissement) et Bercy (XIIe).
Les plans d’eau surveillés seront délimités par des bouées et un ponton pour y accéder, avec des espaces pour se changer, se doucher et ranger ses affaires sur les quais . Pour assurer la sécurité des baigneurs, les différents acteurs publics et privés impliqués travaillent pour restreindre voire interdire la navigation fluviale près des sites.
Depuis 2016, l’État et les collectivités locales franciliennes ont investi environ 1,4 milliard d’euros pour rendre la Seine et la Marne baignables.
Les dernières analyses de la qualité de l’eau au regard de la réglementation, qui se concentre sur deux bactéries, escherichia coli et les entérocoques, attestent de niveaux « suffisants » ou « excellents » par temps sec, assure la mairie. Quant aux déchets, notamment plastiques, un appel a récemment été lancé pour dénicher l’innovation technologique la plus adéquate pour les ramasser dans le fleuve.
