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Ingall, au Niger, l’une des principales courses de dromadaires du Sahara

La compétition est l’événement du festival de la Cure salée, grande fête du pastoralisme saharien. Au programme : chaleur, gloire et vitesse.

Les bêtes de course sont arrivées de tout le pays et du proche voisin algérien.

A Ingall, dans le nord du Niger, la course de dromadaires est l’événement du festival de la Cure salée, grande fête d’un pastoralisme saharien. Alors que l’on pourrait penser qu’il est pris au piège du risque sécuritaire de la région, ici, nulle référence à cela. « Il y a le football en Europe, ici on a les courses de dromadaires », résume Khamid Ekwel, propriétaire réputé de dromadaires de course.

Dès l’aube, des centaines d’éleveurs se sont pressés contre les barrières du stade – une piste de cinq kilomètres dans le désert délimitée par des pierres peintes en blanc – pour assister à la course.

Des dizaines de pick-up ont été garées stratégiquement pour que, debout sur le toit, on voit le plus loin possible. D’autres ont amené leur dromadaire pour regarder d’en haut. Tous attendent sous le soleil montant dans le ciel bleu, en pariant sur lequel des vingt-cinq animaux en course arrivera le premier.

Ceux-là arrivent bientôt et se placent derrière une corde verte tendue sur la ligne de départ. Sur chacun, les jockeys, à peine adolescents : plus légers ils sont, plus vite ira la bête. Deux tours de cinq kilomètres : la course est longue. Avant d’arriver à la tribune où est installé le président nigérien Mohamed Bazoum.