Football féminin : où en est le Maghreb ? Le cas de la Tunisie

Bien que le football masculin tunisien brille par ses résultats puisqu’il est classé en 28ème place à échelle mondiale, selon le dernier classement de la FIFA, et deuxième du continent africain après le Sénégal, la sélection féminine tunisienne est non classée par la FIFA.

Cet écart dans l’état des deux sélections est révélateur de la situation du foot féminin tunisien, malgré l’appui de la Fédération Tunisienne de Football depuis la fondation de la section en 2004.

Le premier facteur responsable de cette situation est lié à la culture maghrébine qui considère le football comme un sport masculin par excellence, ignorant ainsi le potentiel féminin pouvant être apporté à cette discipline.

La ville de Tunis compte un seul centre de formation de football féminin. Il s’agit d’une structure privée qui est aussi la seule de la Tunisie. Cette situation met les villes devant une double responsabilité :

La première serait de miser davantage sur l’insertion du genre dans la pratique sportive, en aménageant des espaces publics favorisant la pratique sportive des femmes.

La seconde responsabilité serait de changer progressivement la représentation sociale du sport féminin, en misant sur la mixité lors des manifestations sportives organisées par les villes.

Les villes tunisiennes, comme toutes les villes maghrébines, ont la capacité de lancer ce grand chantier social qui contribuera à valoriser la place de la femme dans la société. La Tunisie et Tunis sont, historiquement, les mieux placée pour être ce modèle de gouvernance du sport.

Tombouctou : un complexe sportif pour renforcer la cohésion sociale et le vivre ensemble

Le 30 Mai dernier, le bureau régional de la MINUSMA à Tombouctou à travers la Section de la Réforme du Secteur Sécurité, du Désarmement de la Démobilisation et de la Réinsertion (RSS-DDR), a procédé au lancement officiel d’un complexe sportif, situé au quartier d’Abaradjou. Ce projet de Réduction de la violence Communautaire (RVC) financé par la MINUSMA pour plus de 50 millions de FCFA (53. 144. 44 de FCFA) va contribuer à la consolidation de la paix, la cohésion sociale et le vivre ensemble entre les différentes communautés.

La cérémonie de lancement s’est déroulée sur le site du complexe sportif, vaste de 8 hectares. Étaient présents, les représentants des associations de jeunes, les leaders et acteurs communautaires des différents quartiers de Tombouctou, les notables de la ville, les autorités administratives et locales de la ville, ainsi que le personnel civil et militaire de la MINUSMA, conduit par le Chef par intérim du bureau régional Mamane Sani Moussa.

Situé dans la partie septentrionale de la ville, le quartier d’Abaradjou, qui est l’un des huit que compte la Cité des 333 Saints, accueille le Mécanisme Opérationnel de Coordination (MOC). Par ailleurs, le nombre élevé d’incidents sécuritaires qu’y s’y produit lui a valu l’appellation de “zone rouge”.

L’initiative des jeunes d’Abaradjou à laquelle toute la population adhère, cadre avec la vision de la Mission onusienne : le complexe est destiné à être un espace de rencontre, d’échanges, de cohésion, d’orientation et de stabilisation des jeunes de Tombouctou en général, et ceux dudit quartier en particulier.

Cette réalisation sera composée d’un terrain de basket de 60 mètres sur 30 ; d’un terrain de football de 90 mètres sur 54 ; d’une salle de gym de 8 mètres sur 5, d’un bloc de trois latrines et d’une clôture de 200 mètres sur 100.

Le complexe permettra de regrouper les jeunes autour d’activités sportives, favorisant ainsi le renforcement de la cohésion et de stabilité sociale ; il permettra de réduire par la même occasion les violences inter et intracommunautaires, à travers des mesures de prévention et de gestion pacifique des conflits. Aussi, 80 jeunes chômeurs bénéficieront d’un emploi temporaire rémunéré. Le risque pour ces jeunes de basculer dans les violences et d’être récupérés par les groupes armés sera ainsi réduit.

Ce projet est fédérateur en ce sens qu’il rapproche les différentes sensibilités et facilite les échanges, l’intégration entre les différentes couches de la communauté. À cet effet, il pourra briser les tensions, les méfiances entre les populations tout en développant le sentiment de sécurité, et l’esprit de bon voisinage, du vivre ensemble et de la cohésion sociale. Par ailleurs, les revenus des travailleurs permettront de renforcer les capacités de résilience des ménages respectifs.

Distribué par APO Group pour United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in Mali (MINUSMA).

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La Réunion, berceau du sport

Chaque week-end, l’île se transforme en un gigantesque terrain de sport. Sportifs aguerris ou amateurs assumés y partagent sans modération leur goût de l’effort. Un terreau fertile pour développer l’excellence sportive.

« Un Réunionnais sur deux fait du sport ». La statistique n’est pas vraiment officielle mais Patrice Bertil, Directeur général adjoint dédié à la politique sportive à la région Réunion en est persuadé, La Réunion « est une terre de sport » : il y a 140 000 licenciés sur notre île, soit un Réunionnais sur huit. Il y a également 240 000 enfants scolarisés qui pratiquent une activité sportive dans le cadre de l’école. S l’on ajoute les activités de sport-loisir et sport-santé, notamment pour les séniors, on comprend l’importance de mener une politique sportive ambitieuse ».

Le premier pilier de cette politique, c’est l’équipement du territoire. Pour satisfaire son ambition, la Région a mis en place un schéma régional des équipements sportifs ayant fait l’objet, en 2018, d’un deuxième Plan régional d’aides aux communes pour la période 2016-2021.

Le deuxième volet de cette politique est représenté par deux structures dédiées à accompagner les hommes et femmes qui, souvent bénévolement, animent ce milieu avec passion. Le CREPS (Centre de ressources, d’expertise et de performances sportives de La Réunion) et le CROS (Comité régional olympique et sportif Réunion) délivrent les formations, diplômes et autres certifications permettant aux professionnels comme au bénévoles, de bénéficier des compétences nécessaires.

Troisième volet de cette politique : le soutien aux manifestations sportives. Ce soutien financier concerne en premier lieu, l’organisation des championnats régionaux, ainsi que la participation des athlètes réunionnais aux différents championnats nationaux et internationaux, notamment via une aide à la mobilité.

Le soutien financier se porte notamment sur l’événement sportif de l’année à La Réunion : le Grand Raid. L’épreuve phare, la Diagonale des Fous, traverse l’île par son centre sur plus de 160 km. Une course mondialement connue et une véritable vitrine pour La Réunion. Les retombées économiques directes d’un tel événement ont été évaluées, dans une étude récente, à plus de 11 M€. On touche là un dernier point important concernant la politique sportive régionale. Au-delà des bienfaits sur la santé ou encore le partage de valeurs positives qui accompagnent la pratique sportive, la Région souhaite également en faire un axe de développement économique. L’idée est de positionner La Réunion comme destination sportive sur le plan national et international en s’appuyant, notamment sur la richesse de son patrimoine naturel.

 

Benjamin Postaire
Extrait de Région Magazine n° 148 / La Réunion 

 

 

Yaoundé

La ville de Yaoundé compte deux clubs mythiques, le Canon Sportif de Yaoundé et le Tonnerre Kalara Club de Yaoundé.

Le Canon Sportif de Yaoundé, « Kpakum-Mekok Me Ngonda » fut créé le 9 novembre 1930 par feu Herman Yene. Ce fut au départ un club dont les joueurs étaient issus du quartier Nkolndongo. Au fil du temps, ce club devint une incarnation nationale où l’on peut aujourd’hui retrouver des joueurs venant de plusieurs régions du Cameroun. Le Canon de Yaoundé a été à plusieurs reprises, champion d’Afrique en 1971, 1978, 1979 et 1980. Il est Commandeur de l’Ordre National de la Valeur.

Ses joueurs les plus connus sont : Thommas Nkono, gardien de but, Jean Manga Onguene, avant-centre, Emmanuel Mve, milieu de terrain et Louis Paul Mfede, attaquant.

Le Canon de Yaoundé évolue en élite two pour le championnat 2019. Il compte une trentaine de joueurs licenciés.

Le Tonnerre Kalara Club de Yaoundé « TKC », fut créé en 1934 par feu Martin Omgba Zing. Au départ, les joueurs venaient du quartier Mvog-Ada. Aujourd’hui, ils viennent de tout le Cameroun. Le Tonnerre Kalara Club a été champion d’Afrique en 1977. Les joueurs les plus connus sont Roger Albert Milla, avant-centre, Japhet Ndoram, attaquant, Paul Bahoken, attaquant et Rigobert Song Bahanack, défenseur.

Le Tonnerre Kalara Club évolue en élite one pour le compte du championnat 2019. Il compte une trentaine de joueurs licenciés.

Mais Yaoundé est aussi connue dans le monde du cyclisme. Elle a régulièrement subventionné les courses cyclistes baptisées : le Tour Cycliste International du Cameroun, le Grand Prix Cycliste International « Chantal Biya ».

Le Tour Cycliste International du Cameroun, créé en 2003, placé sous le Haut Patronage du Président de la République, figure parmi les rendez-vous de référence dans l’agenda des compétitions internationales inscrites dans le calendrier Africatour de l’Union Cycliste Internationale (UCI). Plusieurs équipes professionnelles, nationales, régionales, composées de six coureurs et trois encadreurs venant des meilleures équipes africaines et mondiales participent à ce challenge, en juin de chaque année.

Instauré depuis l’année 2000, le Grand Prix Chantal Biya est placé sous le Haut Patronage de la Première Dame du Cameroun. Cette compétition qui a lieu en octobre, est inscrite au calendrier international de l’Union Cycliste internationale (UCI). Y Participent plusieurs équipes professionnelles, nationales, régionales composées de six coureurs et trois encadreurs.

La Fédération Camerounaise de Cyclisme est placée sous la présidence de M. Honoré Yossi, depuis l’année 2015 et les coureurs qui ont marqué cette discipline méritent d’être cités : Martinien Tega, Kamzon Abossolo, Yves Ngueh Ngock, Joseph Sanda.

Namur, Capitale wallonne : du sport pour tous… au retentissement international !

Le sport est un vecteur privilégié pour favoriser l’épanouissement, la santé, le contact entre les gens, et clairement le vivre ensemble. C’est un élément clé sur lequel les maires doivent capitaliser pour faire de leurs villes de véritables villes « reliantes », des villes où les relations humaines sont valorisées et génèrent une plus-value sociétale à l’heure où l’on se braque beaucoup trop régulièrement sur les seules considérations économiques.

Incontestablement le sport pour tous doit nourrir l’action publique à l’échelle locale. La vocation des deniers publics n’est en effet pas de  servir à financer des clubs d’élite et à payer des salaires hors de proportions dans le cadre d’activités certes sportives, mais gérées par le secteur privé. La première vocation d’une ville est qu’au cœur de chacun de ses quartiers et villages, il puisse y avoir des infrastructures de qualités et de proximité pour encadrer et former les jeunes, d’une part, et pour permettre à un public intergénérationnel de s’adonner à la pratique sportive, d’autre part. Une équipe Intersport a d’ailleurs vu le jour à Namur ; son rôle est de mettre en place un ensemble d’actions contribuant à apporter l’équilibre nécessaire à l’individu en vue d’un renforcement de son intégration sociale via le sport.

Une ville capitale régionale comme Namur se doit aussi d’assumer son rang et d’accueillir sur son territoire des organisations de grande ampleur à vocation internationale ; elles sont une véritable vitrine pour la ville.  Néanmoins, la Ville de Namur met un point d’orgue à ce que les organisations sportives qui se déroulent sur son territoire conservent un caractère populaire. Elle accueille d’ailleurs de nombreuses activités de jogging et de marche parce qu’elles permettent une accessibilité à bas prix au plus grand nombre. Outre les courses internationales comme le Marathon, le Xterra ou encore le Namur Raid, la Ville de Namur organise chaque année le challenge des joggings, soit une vingtaine de joggings qui se déroulent de janvier à décembre dans les différents villages et quartiers et qui classe les 6 meilleurs coureurs.

La Ville de Namur envisage donc le sport dans une double dynamique de proximité et de retentissement international.

Maxime Prévot,

Maire de Namur

Plus d’info : https://www.namur.be/fr/loisirs/sports



Beau Bassin Rose-Hill (Maurice)

Beau Bassin Rose-Hill, ville de l’île Maurice, au riche patrimoine, connue pour ses boxeurs, notamment Fabrice Baulock, champion du monde de kickboxing et Warren Robertson, champion du monde junior, est aussi animée par le foot et ses équipes.

Beau Bassin compte dix terrains de foot dans la ville. Une quarantaine d’équipes pratiquent le football. Une équipe en première division nationale et deux équipes en deuxième division.

Le conseil municipal organise annuellement le tournoi de football, la coupe de l’Unité. Une trentaine d’équipe participent à ce tournoi et, surtout, quatre écoles de foot forment les jeunes de 12 à 15 ans, supervisés par les moniteurs qui sont rémunérés par le conseil municipal.

Pour animer la ville, tous les terrains sont éclairés dans la soirée où les étudiants et ceux qui travaillent peuvent pratiquer le football.

Les équipes féminines sont aussi très présentes, notamment le club « Plaisance Spoutnik Ladies Futsal » qui a remporté le championnat de deuxième division dans les années 2000 et a obtenu le titre de « champion de Maurice » en 2010. En 2018, avec l’aide du conseil municipal de Beau Bassin Rose-Hill et divers autres sponsors, elle a lancé une « compétition de Street Foot » baptisée « Génération Foot 2 rue » pour encourager la pratique du football dans les banlieues de Beau Bassin Rose-Hill, afin d’éloigner les jeunes du fléau de la drogue et de la prostitution.

A côté du foot, onze complexes sportifs sont répartis dans la ville où les jeunes peuvent pratiquer les disciplines telles que le basketball, le handball, le volleyball et… la pétanque. Pour le volleyball, trois équipes (dames) en première division, une équipe (hommes) en première division et une en deuxième. Pour le basketball, deux équipes (hommes) en première division, une équipe en deuxième division et deux équipes (dames) en première division. Pour le handball, quatre équipes (deux hommes et deux dames), en première division.

Enfin, la pétanque est très présente, avec une quinzaine de boulodromes où tous les jours, des personnes de tous âges pratiquent ce sport. Le grand boulodrome de Plaisance, Rose Hill organise de grands tournois nationaux et internationaux sponsorisés par la mairie.

Genève

Afin d’encourager la pratique sportive et de promouvoir l’accès au sport pour tous et toutes, le Service des sports de la ville offre, tout au long de l’année, une large palette d’activités sportives pour les enfants et les adolescent-e-s, les actifs-ves et les seniors. Cette volonté de faciliter la pratique du sport et donc son accessibilité, se traduit également par un soutien actif au sport handicap et par l’octroi de subventions à des clubs et des associations sportives. Le Service des sports est également un acteur important des manifestations d’envergure régionale, nationale et internationale. Chaque année, plus de 3 000 matches, manifestations et événements sportifs tous publics et sports confondus se déroulent à Genève.

Le Service des sports s’est donc doté d’un « Plan directeur des sports 2016-2020 » afin d’avoir une vision stratégique de ses actions prioritaires et de mettre en place une politique sportive dynamique et ambitieuse, à la hauteur des défis à relever pour aujourd’hui et pour l’avenir. 6 axes constituent ce Plan directeur des sports.

Ce sont bien sûr, un axe destiné à renforcer les collaborations avec les communes environnantes et les partenaires privés, un axe d’appui au sport d’excellence et un axe concernant la gestion des équipements. Mais ce qui fait la spécificité de ce plan directeur, ce sont trois autres axes.

  1. Le sport pour toutes et tous
  • Anticiper les tendances et les nouvelles pratiques sportives par la mise en place d’une veille stratégique et d’une coordination proactive renforcée avec les partenaires
  • Assurer un équilibre entre les différents types de sports et les usages diversifiés de chacun et chacune : sport pour tous (loisirs et détente), sports de compétition (performance), sports traditionnels et émergents, sports libres et sports structurés, sports individuels et sports collectifs
  • Garantir des mesures à moindre coût en faveur de l’accessibilité des publics
  • Encourager la pratique des activités physiques et sportives pour les personnes en situation de handicap physique et mental, et soutenir les mesures en faveur du sport handicap dans les domaines du sport associatif, du sport pour toutes et tous, de la promotion de la relève et des manifestations sportives
  1. Le sport créateur de liens
  • Soutenir les mesures en faveur de l’éthique, de la santé et de la sécurité dans le sport
  • Mettre en œuvre, au travers des enjeux sportifs, les engagements déclinés dans la Politique de la diversité de la Ville de Genève
  • Collaborer aux actions menées contre les discriminations dans le sport, notamment dans le cadre du programme « Genre et sport » questionnant l’égalité, les stéréotypes de genre et les discriminations dans et à travers le sport
  • Collaborer au développement du sport de proximité dans les quartiers

  1. Le sport, une mission de service public
  • Répondre aux demandes de conseil et d’appui des actrices et acteurs sportifs
  • Favoriser le développement de la pratique individuelle et collective des activités physiques et sportives en soutenant le travail fourni par les associations et les clubs sportifs
  • Soutenir le sport associatif par le biais d’une politique de subventionnement formalisée et communiquée en toute transparence
  • Soutenir les bénévoles et les comités sportifs dans la gestion, l’organisation et la mise en place de manifestations et de compétitions sportives



Carthage

La ville de Carthage est marquée par son patrimoine millénaire, ses paysages, la mer et par l’animation sportive de la ville.

Trois grandes manifestations sont à rappeler. Tout d’abord, le Rallye « Run in Carthage ». Chaque premier dimanche d’octobre, des milliers de participants venus de 30 pays, s’élancent pour parcourir les 16 kilomètres de la course. Et le coup d’envoi est donné au pied du Théâtre Romain.

L’autre course concerne le marathon « Carthage Race », qui se déroule chaque dernier dimanche de février. Lui aussi part au pied du Théâtre Romain.

Il s’inscrit depuis 2012 dans une dynamique souhaitée par l’association « Sport’s Mediterranean Events » qui a modelé cette épreuve selon les normes internationales.

Ce marathon est ouvert à tous, en individuel (catégories hommes, femmes, séniors) ou en famille, avec 4 épreuves au choix, le marathon, (42 195 km), le semi-marathon (21 100 km), le « 10 kilomètres », le « 5 kilomètres ».

Enfin, dans le cadre de la Manifestation nationale tunisienne, « le mois du Patrimoine » qui se tient chaque année, du 18 avril au 18 mai, l’Association nationale des jeux traditionnels, appuyée par la ville de Carthage, organise « l’Olympiade de Carthage ».

L’objectif premier de cette manifestation est de mettre en valeur les jeux traditionnels et les transmettre aux futures générations.

Cette manifestation, par le biais de ces jeux traditionnels, renforce la mémoire collective et tisse des liens culturels entre les différentes nations participantes.

Cette manifestation se tient au Musée de Carthage, haut lieu chargé d’histoire et de mémoire.



Kara (Togo)

Kara n’est pas l’initiatrice d’événements sportifs. Mais plusieurs activités sont menées chaque semaine par des groupes dans plusieurs disciplines sportives. Ainsi, nombre de ces organisations, par leur activité, contribuent au mieux vivre ensemble en harmonie dans la ville. Ce sont les clubs qui développent cet état d’esprit.  A l’exemple de l’Association sportive de la Kozah, ASKO et de l’Association sportive des Conducteurs de la Kozah, ASCK, clubs de football de première division qui regroupent des joueurs d’ethnies et de nationalités diverses.

Ils sont relayés par des clubs de quartier, tels que Planète Foot de Kara Sud, Réveil FC de Tomdè, Arsenal FC de Kara Sud, ou des clubs issus de milieux professionnels comme Santé foot, Médias FC, Mairie football club, ou le club RPC (Régiment Parachutistes Commando) composé uniquement de militaires. Ce club participe chaque année au championnat militaire et paramilitaire. Il participe également aux diverses compétitions organisées dans la ville.

Bella FC et AKPEMA FC sont deux clubs féminins qui représentent la commune lors des compétitions sportives féminines, tant sur le plan national qu’international.

Chaque samedi, des courses populaires sont organisées dans les quartiers. Elles réunissent plus de cinq cents personnes à travers la ville. Sur la grande esplanade du Palais des Congrès, se déroulent des jeux de corde, de foot, de zumba, menés par une équipe d’animateurs sportifs formés au concept SpD (Sport pour le Développement), pour la plupart des enseignants d’éducation sportives qui utilisent souvent le sport comme un canal pour véhiculer des messages ou des actions de développement lors de leurs séances.

 

Plan « Nager à Paris »

L’engagement de Paris à fabriquer une ville bienveillante, conviviale et solidaire passe par le lancement du Plan Nager à Paris.

Le rapport des citoyens à l’eau dans une ville dense est à la fois complexe et sensoriel, il favorise le bienêtre et la quiétude avec l’environnement immédiat. C’est un enjeu qui a motivé la volonté de Paris de reconquérir les voies sur Berges et d’aménager les bords de Seine ou le bassin de la Villette.

Les piscines sont des équipements sportifs particuliers : on y vient en famille ou entre amis, seul pour entretenir sa santé, en club pour se perfectionner, à proximité de chez soi ou de son lieu de travail. Aux fonctions traditionnelles, incontournables et toujours prioritaires de l’apprentissage de la natation et du sport de compétition, s’ajoutent désormais celles des pratiques de loisirs, du sport d’entretien et des activités de détente.

Ajouter à cela, plusieurs facteurs sont favorables à Paris : proximité des piscines avec un temps de trajet inférieur à 10 minutes en transport en commun, coût très bas des tarifs d’entrée (3€ en tarif plein) et des équipements ouverts 360 jours par an sur une amplitude horaire de 15h30 en moyenne.

Il en résulte une hausse de 46% des entrées « grand public » en 13 ans.

La Ville de Paris a, depuis quinze ans, ouvert 6 nouvelles piscines, engagé dix restructurations depuis 2010.

Le Plan et son suivi sont disponibles sur : https://www.paris.fr/nager