Le Jukskei un sport vieux de 250 ans

Ce sport traditionnel africain a vu le jour en 1743, en Afrique du Sud. Il est rapporté que le sport doit sa création à des conducteurs de charriots chargés de ravitailler l’armée. En effet, ces charriots avaient comme mission de transporter du bois au château du gouverneur.

Alors qu’ils effectuaient des haltes, les conducteurs se servaient du bois transporté et utilisaient une sorte de quille de joug de bœuf pour les lancer sur un piquet planté dans un sol sablonneux. 

Après la révolution industrielle et la disparition progressive des charriots remplacés par le chemin de fer, les quilles traditionnelles ont fait place à des quilles en bois. Actuellement, les quilles ont la forme d’une bouteille et sont réalisées à base de caoutchouc et peuvent peser jusqu’à 1,8 Kg. Les piquets traditionnels sont désormais directement installés à l’intérieur de carrés tracés dans le sol.

Grâce à la simplicité de ses règles et aux peu de moyens qu’il requiert, le Jukskei est devenu si populaire qu’il s’est répandu un peu partout en Afrique. 

Les règles du Jukskei sont simples. L’objectif est d’éliminer le piquet de l’adversaire situé à une distance de 11 à 16 mètres, en lançant sa quille le plus proche possible du piquet. Il est dit que la pétanque s’est beaucoup inspiré des règles du Jukskei pour établir les siennes.

Il se joue généralement en équipes composées de quatre personnes. Chaque membre d’une équipe a en sa possession deux quilles et joue deux tours dans chaque jeu. Le terrain de jeu doit faire 20 mètres minimum et se compose de deux parties situées à l’opposé de manière à pouvoir lancer ses quilles dans les deux directions.

Togo : reprise des compétitions de luttes traditionnelles

Grâce à l’amélioration des conditions sanitaires, le gouvernement togolais donné son feu vert à la duplication des fêtes traditionnelles, d’où la reprise des compétitions des sports traditionnels.

 Les compétition de lutte Evala en pays Kabyé se déroulent jusqu’au 17 juillet pour la première fois depuis 2 ans.

 L’Evala (une forme de lutte traditionnelle) fait partie intégrante de la culture Kabyé: cette ethnie qui vit à Kozah, à 450 km de Lomé.

 Une bonne occasion pour les jeunes » Evalou » d’exceller dans leur force et dans l’élégance de leur danse.

 Cette cérémonie rituelle qui s’est préparée depuis janvier, permet aux jeunes de 18 ans, selon ces rites, de passer de l’adolescence à l’âge adulte. Ce qui leur donne un statut social avec leurs droits et devoirs.

 Ces fêtes présentent aussi une belle opportunité pour réunir les jeunes de tous les villages de la région, les rassembler autour d’une seule table, sous le signe de certaines valeurs communes dont celle du respect de l’autre est la devise la plus fondamentale.

 La reprise des compétitions de lutte traditionnelle ne peut que consolider l’attachement des jeunes à leur culture et promouvoir cette culture en Afrique à une échelle internationale.

 De nombreuses compétitions de préparation ont été organisées chaque jour dans les villages, pour préparer la reprise de la compétition officielle

Dosso et la lutte traditionnelle.

Cest un accueil exceptionnel que les populations de Dosso ont réservé au roi des arènes Kadri Abdou dit Issaka Issaka qui a été accompagné depuis Niamey par des centaines de ressortissants de la région. De Kodo en passant par Margou, Birni NGaouré et Koygorou sur tout le trajet, sont sorties massivement acclamer leur champion national de la 42ème édition du sabre national édition 2021 Kadri Abdou. Par endroits, la délégation a été obligée deffectuer des arrêts pour saluer les populations. A Koygorou, cest un autre accueil qui a été organisé par les autorités administratives, coutumières, les députés nationaux les cadres techniques, les différentes associations socioprofessionnelles .

Le cortège avec à sa tête le gouverneur de la région de Dosso, M. Albachir Aboubacar sest ensuite ébranlé en direction de la cité des Djermakoyes jusqu’à larène de lutte Salma Dan Rani qui depuis la matinée était archicomble pour la circonstance. Le service de maintien dordre a eu du mal à contenir le public dont le seul souci est de voir de près lenfant prodige de Gaya.

Devant cette foule en liesse, le gouverneur de la région de Dosso a pris la parole pour remercier la population pour cette grandiose mobilisation. M. Albachir Aboubacar sest réjoui que parmi les huit régions, ce soit Dosso qui ait été choisie grâce à Issaka Issaka qui vient de conquérir son quatrième Sabre national. Cette prouesse, a-t-il précisé, honore la région. Il en est de même pour la médaille dor. La lutte traditionnelle a souligné le gouverneur de Dosso est un véritable vecteur de rapprochement et de consolidation de lunité nationale si chers au Président de la République Mohamed Bazoum

La Roche-sur-Yon et le jeu de palet

C’est dans l’ouest de la France, en Vendée que le palet est le plus connu.

 

Il se pratique sur des plaques carrées en plomb de 45 cm x 45 m et de plus de 20 kg sur lesquelles on lance des palets en laiton (en se plaçant à 2,80 m de la plaque en plomb) ou en fonte (en se plaçant à 3,80 m de la plaque de plomb). Le jeu consiste à placer les palets le plus près du « maître » qui est un palet plus petit placé sur la plaque en plomb. Les palets doivent obligatoirement tomber et rester sur la plaque en plomb.

Pankélé (Burkina Faso)12e édition de lutte traditionnelle

La nouvelle arène de la ville de Pankélé, a accueilli la 12e édition du championnat de lutte traditionnelle sous le slogan: « Lutte et cohésion sociale ».

Ce championnat a réuni environ 150 lutteurs. Un nombre impressionnant.

Mahamadi Teigna, le parrain du tournoi, a félicité les organisateurs et les a encourager à œuvrer pour la sauvegarde de cette valeur.  » Je voudrais dire que la lutte est loin d’être une simple expression de jouissance. Elle est surtout une valeur identitaire liée à notre pays et cest dans larène que nous avons appris nos premières défaites, mais aussi nos premières victoires. La lutte est donc au-delà de lexpression de la force, cest un domaine réservé pour inculquer les valeurs de courage, de persévérance, mais aussi une méthode de résolution de conflits  » a-t-il déclaré.

En fin de journée, c’est Romaric Kawané du Nayala qui a remporté le premier prix de l’Open masculin, tandis qu’Edwige Bonané de Kalabo a remporté le premier prix de l’Open féminin.

Poissy et le disc golf

On y joue à l’aide de disques spécifiques similaires à des frisbees, mais généralement plus petits et plus lourds. Ces disques sont lancés en direction d’une cible, qui sert de « trou ».
Les règles du disc golf sont directement inspirées de celles du golf. Le premier lancer se fait sur le tee. Chaque lancer suivant se fait juste derrière le point où le disque s’est posé. Comme au golf, chaque parcours est qualifié par un nombre de coups standard appelé par.
Exemple : une stratégie habituelle pour un « par 3 »est de faire un drive (lancer long), puis une « approche » (lancer moyen permettant d’atteindre le green), et enfin un putt (tir court vers le panier). Le trou est terminé une fois que le disque a atteint la cible. Le parcours est terminé lorsque tous les trous ont été joués.
Un parcours complet comprend généralement 18 trous, mais il en existe de 9, de 12 et parfois de 27 trous.
Il existe une grande variété de disques, divisés en trois catégories : les putters, les disques d’approche, et les drivers. Il existe aussi différents types de drivers, en fonction de la distance à parcourir, du vent et de la difficulté du « trou ».
La France compte 22 clubs affiliés.

Jeux et Sports Traditionnels à la croisée des chemins : révéler le passé, éclairer l’avenir

 Les JST représentent un défi pour le développement futur du sport et des sociétés. Ils encouragent également le développement du dialogue interculturel et de la paix, renforcent l’engagement de la jeunesse, et promeuvent une pratique éthique du sport. Ils engagent les peuples pour la construction de sociétés pacifiées

Non soumis aux enjeux économiques des sports classiques mondialisés, ni à une quête équivalente de performance et de résultats conduisant à des pratiques dangereuses et illicites que la Convention Internationale contre le dopage dans le sport tend à réguler, les JST offrent aux gouvernements, au mouvement sportif et aux citoyens, l’opportunité de promouvoir des pratiques sportives et culturelles durables et éthiques.

L’importance de ce patrimoine culturel immatériel repose notamment dans les dialogues intergénérationnels et interculturels qui maintiennent ces pratiques traditionnelles en vie auprès des communautés. Renforcer le dialogue interculturel et promouvoir des valeurs éthiques par les JST créent un terreau fertile pour l’engagement de la jeunesse et le développement de la paix entre les communautés et au sein de ces dernières.

Nayala accueille la 5ème édition du tournoi de lutte traditionnelle

Sous la présidence de Florence Dala, PDG d’Aimée Services, et sous le parrainage d’Issa Ki, vétéran de la lutte traditionnelle, la 5ème édition du tournoi de lutte traditionnelle s’est déroulée au Burkina Faso à Nayala avec la participation de plus de 100 jeunes âgés de 17 ans avec quatre catégories dont une ouverte pour les filles.

L’objectif de ce tournoi est de préparer les futurs talents de cette discipline et de faire en sorte que cette valeur culturelle s’enracine davantage au Burkina Faso.

À noter que les villages environnants étaient tous présents d’où la particularité de cette édition.

Les officiels ont été impressionnés par les lutteurs. Ils ont également exprimé leur soutien au promoteur de la lutte qui participe à la promotion des talents des jeunes, mais aussi à la perpétuation d’une tradition.

La présidente de la cérémonie, Florence Dala, a rappelé «son engagement pour que les jeunes entreprennent ce sport pour véhiculer les valeurs culturelles de notre localité. J’invite également tous ceux qui peuvent soutenir de telles activités afin de permettre aux jeunes de s’épanouir et d’aimer leur culture. Je tiens à remercier le Bemba Sitoa Wrestling Club qui m’a fait confiance.»

Bucarest et Oina le jeu traditionnel des Roumains

“Oina” ou “hoina” est considéré un jeu sportif national par les Roumains. Il a une ancienneté de 6 siècles. Sous le règne de Vlaicu Voda, en 1364 , on jouait à l’oina dans la Valachie, que l’on soit pauvre ou riche.
“Oina” est un sport pratiqué entre deux équipes, sur un terrain en plein air. Il sollicite une bonne vitesse, des réflexes dans les mouvements d’autodéfense contre les coups de la balle et de la précision dans le lancement de celle-ci. On le retrouve dans des jeux appartenant à d’autres pays, tels: le base-ball américain, le jeu à paume français, le palsepool finlandais ou le schlagball allemand.
Après la deuxième guerre mondiale, en mettant l’accent sur le développement du “sport de masse”, oina regagne sa place parmi les autres sports, par la consolidation des sections, associations et compétitions. Plus tard, lorsque “oina” entre aussi dans les écoles, dans les classes d’éducation physique.
Le terrain a la forme d’un rectangle, 70 sur 32 mètres, plat, couvert d’herbe. Le bâton est en bois dur, long de 90 cm, la balle d’un diamètre d’environ 8 cm est en cuir.

Les difficultés financières, tout comme la tentation à laquelle sont soumis les jeunes de pratiquer des jeux sportifs reconnus dans le monde, l’impossibilité d’évoluer dans des compétitions internationales, créent de grandes difficultés pour maintenir un championnat national.

La balle pelote, un patrimoine wallon

La balle pelote également appelée jeu de balle est un sport collectif d’extérieur, de la famille des jeux de paume, opposant deux équipes de cinq joueurs qui se renvoient une petite balle, appelée pelote, en la frappant à la main munie d’un gant.

C’est un jeu de gagne-terrain, populaire dans la partie ouest de la Belgique – dans les provinces de Namur, du Hainaut, du Brabant wallon, du Brabant flamand et de Flandre orientale – ainsi qu’en France, dans la vallée de la Sambre et le Valenciennois.

Le jeu de paume date du Moyen Âge. Il a évolué pour devenir un sport à la fin du 19e siècle, époque où les règles ont été codifiées définitivement.

L’intérêt, au-delà du sport, est que le terrain offre un espace public, à usages multiples, de 72 mètres sur 20 mètres. A cela s’ajoute l’activité économique liée à la fabrication de gants.

L’autre importance du jeu de balle tient à sa dimension sociale, à la cohésion qu’il suscite au niveau local. En effet, le jeu de balle est plus qu’un sport. Il a une dimension supplémentaire par son ancienneté. C’est une sorte du supplément d’âme et d’histoire.

Dans ce contexte, la Fédération des jeux de paume Wallonie-Bruxelles se réinvente depuis les années 2000. Les compétitions ont été revues, une coupe du monde organisée et des efforts pour entretenir ce sport patrimonial ont été décuplés.