SFAX 200 millions DT pour la rénovation du stade Taieb M

Un accord sur la rénovation du stade Taieb M’hiri a été conclu le 10 juin entre le Ministre des Affaires de la jeunesse et du Sport, Ahmed Gaâloul, le gouverneur de Sfax Anis Oueslati, le maire de Sfax, Mounir Loumi, et le président du Club Sportif Sfaxien.

Les études du projet vont commencer dès 2020 et les premiers travaux seront engagés au cours du 1er trimestre 2021 pour se terminer en 2022.
 
Il est aussi prévu la rénovation de la cité sportive, chantier qui, lui, pourrait durer entre 7 et 8 ans pour un coût de 1200 millions de dinars. 

Ouagadougou : les habitants se mettent au sport !

Tous les jours à partir de 17h de nombreux habitants de Ouagadougou se mettent au sport, seuls ou en groupe dans les espaces ouverts de la capitale.

Hommes, femmes et enfants font de l’exercice physique dans les rues, places et parcs de Ouagadougou, soit pour rester en forme ou perdre du poids. Bien que certaines personnes adoptent un rythme accéléré, d’autres choisissent de marcher ou de faire de l’exercice sous la direction d’un coach sportif disponible sur place. En plus de cette assistance rémunérée, de nombreux Ouagalais pratiquent des activités physiques en petits groupes, en famille, en couples ou individuellement : l’objectif principal reste de maintenir sa forme, de se divertir.

La marche, le jogging, les étirements, sont les principales activités menées par les Ouagalais, les soirs dans les espaces publics comme au rond-point des Martyrs à Ouaga 2000, l’espace libre de la ZAD, derrière le SIAO, sur le terrain Newton à Wayalghin.

Ainsi, la ville de “Ouaga” s’anime chaque après-midi avec ses habitants. Souhaitons que cette initiative se généralise dans les communes qui doivent fournir infrastructures et logistique.

Ville, sport et inclusion sociale

La définition de l’inclusion sociale donnée par la Banque mondiale est le processus visant à améliorer les conditions dans lesquelles les individus et les groupes participent à la société, en améliorant les capacités, les opportunités et la dignité des personnes défavorisées.
Or, c’est dans les territoires que s’effectue l’inclusion sociale, que chacune et chacun se sent accepté, avec le sentiment d’appartenir à ce territoire, de participer à son développement et d’y jouer un rôle.
Dans ce contexte, le sport, est l’expression de la participation. Il peut surmonter les risques conflictuels liés aux différences culturelles, linguistiques et religieuses.
Le sport peut créer un sentiment d’inclusion dans la société, quel que soit l’orientation sexuelle ou l’expression de genre.
Reste que l’accessibilité est un problème car la plupart des sports sont d’un coût élevé, tant pour les villes que pour les adhérents aux clubs. Mais, il est une autre difficulté à dépasser. Elle concerne le caractère encore trop masculin du sport.
Les villes apportent des réponses à ces blocages en finançant des ligues sportives amicales qui sont l’expression de communautés dans le seul but de développer cet indispensable sentiment d’appartenance.

L’intercommunalité et le sport

Comment susciter la création d’un territoire intercommunal sportif ? Compte tenu de la charge représenter par les équipements sportifs et leur entretien, on observe, partout, la montée en puissance des intercommunalités sportives. Pour aller dans ce sens, il est souhaitable de mettre en avant cinq facteurs clés. La répartition de la population qui introduit un effet de masse ; le milieu physique, la diffusion spatiale, l’influence de l’espace social ; enfin, la dynamique spatiale interne au monde sportif.

En effet, la concentration des biens et des personnes favorise la diversité de l’offre sportive. Certains sports ont besoin d’équipements lourds qui, comme les piscines, les patinoires ou encore les pistes d’athlétisme, nécessitent des économies d’échelle. Le milieu physique tel le climat, le relief, l’hydrographie, induisent la localisation de pratiques sportives Des communes peuvent se regrouper selon ces deux premiers critères.


Ensuite, l’intercommunalité favorise le processus de diffusion par contagion du sport choisi par le nombre de personnes qui l’adoptent. L’influence sociale est aussi importante. Les cadres et les professions intellectuelles restent dominants dans la pratique du golf, du squash et des principales activités de nature alors que le football ou les sports de combat sont toujours l’apanage des classes populaires. Ainsi, malgré l’augmentation de son nombre de pratiquants depuis le début des années 80, on parle plutôt de « massification » que de démocratisation du tennis.


La gestion et la politique des instances dirigeantes des clubs aura un rôle à jouer Deux éléments méritent d’être évoqués. Le premier est l’hypothétique relation spatiale entre la localisation de l’élite sportive d’une discipline (équipe professionnelle, sportif de haut niveau, évènement sportif, …) et la pratique de l’activité. Le lien géographique entre la pratique de masse et la pratique d’élite entraîne une médiatisation locale de la discipline concernée et, par là même son développement. La présence d’une équipe professionnelle, d’un sportif célèbre serait un élément favorable à la régionalisation sportive. La victoire de Yannick Noah en 1983 lors du tournoi de Roland Garros pour la croissance du tennis ou lors de la victoire de l’équipe de France de football à la Coupe du monde 1998.


Le jeu interne des acteurs du monde sportif est aussi créateur de territoires. Les fédérations, les clubs, les collectivités territoriales influencent les localisations sportives par l’intermédiaire de plusieurs processus. Les collectivités territoriales, les ligues régionales et départementales peuvent engager des stratégies de développement. Des dirigeants dynamiques avec une vision stratégique claire est alors une condition indispensable.

Montréal à nouveau en tête de l’Index des villes sportives canadiennes en 2020

Montréal a été désignée « Ville sportive canadienne de l’année 2020 » pour la troisième année de l’Index des villes sportives du Canada (IVSC), un classement établi pour la première fois par l’Alliance canadienne du tourisme sportif (ACTS) en 2018.


L’IVSC est basé sur les championnats nationaux et les compétitions internationales tenus en 2019 ainsi que sur les manifestations nationales/internationales actuellement accordés pour 2020 et après. Les membres de l’ACTS, incluant les organismes de marketing de destination et les organismes nationaux de sport, ont rempli une feuille de travail en ligne en vue de soumettre les données à un examen et à une validation effectuée de façon indépendante.


L’index a été compilé avant l’annulation d’un nombre important de manifestations sportives en 2020 en raison de la pandémie de la COVID-19.


Montréal a pris la tête parmi les villes ayant une population de plus de 500 000, devant Québec qui maintient sa 2e position, suivie d’Edmonton qui demeure au 3e rang par rapport à 2019. Le progrès le plus important dans la catégorie des 500 K et + a été réalisé par Ottawa, qui a sauté de la 11e position en 2019 au 5e rang global en 2020.


Le but, en développant cet outil, est de permettre aux villes hôtesses de mieux comprendre l’impact qu’elles suscitent au moyen de leurs stratégies d’accueil de manifestations sportives.


Le tourisme sportif est un segment dynamique de l’industrie touristique au Canada, avec des dépenses annuelles de plus de 6,8 milliards de $ par les visiteurs canadiens et de l’étranger. L’annulation d’événements en 2020 aura un impact économique négatif majeur sur le pays, et la tenue de manifestations sportives constituera un élément clé des plans de relance post COVID-19.

Le monde du sport appelle à se bouger pour préparer le futur

L’univers du sport français, représenté par les sportifs, les décideurs, les dirigeants, les fabricants, les influenceurs, les partenaires, a décidé de faire paraître une tribune en pleine période de confinement afin d’expliquer pourquoi la crise du coronavirus – qui a mis à l’arrêt les sportifs professionnels et les sportifs amateurs – va obliger à changer la pratique du sport dans un futur proche.

Le confinement a permis de prendre conscience du besoin vital de bouger , et lorsque les activités pourront reprendre dans les stades, les parcs, les écoles, il faudra en avoir tiré certaines leçons. Le sport devra ainsi se réformer à tous les niveaux : du sport professionnel au sport de masse.
Extraits du texte de leur appel :

« …Femmes et hommes travaillant dans l’univers du sport, nous souhaitons ardemment qu’il y ait un avant et un après Covid-19.
…Nous prônons une croissance plus solidaire et responsable, respectueuse de notre planète et de ses habitants pour construire une société durable, plus juste, plus équitable et plus harmonieuse.

….Prendre le temps, c’est faire différemment, pas toujours plus mais faire mieux. Prendre le temps, c’est en consacrer plus à ses proches. Prendre le temps, c’est en donner davantage aux autres et œuvrer à l’intérêt général. Prendre le temps, c’est laisser sa voiture pour les courts trajets et marcher, pédaler, courir… Prendre le temps, c’est en offrir à ses salariés pour qu’ils pratiquent un sport.

….L’activité physique et sportive a été reconnue comme un besoin fondamental – quasi vital – par le gouvernement en étant intégrée dans la liste des sept motifs d’autorisation de sortie pendant la période de confinement. Cette reconnaissance pourrait représenter un tournant majeur pour la place du sport dans notre pays et ancrer durablement la pratique sportive dans la vie des Françaises et des Français.

Couplée à la perspective des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris en 2024, cette crise sanitaire est une situation qui doit impérativement nous conduire à faire du sport un outil majeur dans la construction de cette nouvelle société.
Le sport constitue donc une des solutions mais il est aussi une partie du problème.

Le sport devra ainsi se réformer à tous les niveaux : du sport professionnel au sport de masse. Cette crise a mis en lumière les excès et la fragilité du modèle économique du sport professionnel et la nécessité d’une régulation plus globale, durable et véritablement responsable. De son côté, le mouvement sportif associatif doit urgemment faire sa mue et proposer une offre réellement adaptée aux besoins nouveaux de cette société durable. Ce nouveau modèle suppose aussi de revoir complètement la place du sport à l’école pour que la pratique d’une activité physique et sportive soit au cœur de l’éducation de nos enfants et ce, dès leur plus jeune âge.

Nous souhaitons lancer une plateforme mettant en avant et diffusant toutes les bonnes initiatives du sport pour inspirer et engager le plus de monde.
Alors retrouvez-nous sur www.lesportdapres.fr »

Cayenne et la naissance du Djokan

Le DJOKAN est un Art Martial complet qui nous vient de la Guyane Française. Il a été créé en 2010 par Grand Doko, c’est à dire le Fondateur, Yannick THEOLADE.
Le DJOKAN tire ses origines des pratiques guerrières, physiques, chamaniques, des danses guerrières traditionnelles, des us et coutumes des peuples d’Amazonie : les Amérindiens, premier peuple de la Guyane, les bushinengés autrefois esclaves africains fugitifs révoltés, qui ont fui dans les profondeurs de la forêt amazonienne, les Créoles, fruits du métissage des descendants des esclaves venus d’Afrique et des descendants des colons.
Yannick THEOLADE pratiquant les Arts Martiaux, décide d’entreprendre des recherches afin de redécouvrir les arts de combat d’Amazonie.
Il travaille en collaboration avec des chefs coutumiers, des chamanes, des ethnologues, des anthropologues, des historiens, des guerriers.
Gran Doko va se servir de ses compétences martiales pour créer une méthode, la codifier en fusionnant les différents arts de combats amazoniens des différentes ethnies.
Après plusieurs années de recherches le DJOKAN est né.

• « Djok » est un mot d’origine africaine qui signifie « éveillé, robuste, en bonne santé »
• « An » est une préposition signifiante « en » Djokan pourrait se traduire littéralement par » en éveil » ou « celui qui est éveillé ».

Le Djokan se veut le premier art martial guyanais. Fidèle aux traditions de la Guyane, il s’inspire de toutes les composantes de son incroyable vivier culturel. Car il est là le maître mot du Djokan : créer un pont entre une approche moderne et la tradition de savoirs guerriers d’Amazonie qui existent depuis des siècles, des coutumes ancestrales des peuples amérindiens, businengés ou créoles. D’ailleurs, la langue officielle du Djokan est le créole guyanais, une langue de rassemblement et d’identification commune à tous les habitants de la région. Les armes utilisées pour la pratique du Djokan sont aussi des armes locales. Lances amérindiennes, sarbacanes, massues bushinengées… Sans compter les techniques de santé issues également des traditions comme les bains à bases de plantes médicinales ou les massages. Reconnu par la Fédération Internationale des Arts Martiaux Traditionnels en octobre dernier, le Djokan connait un essor spectaculaire.
Il est un art martial basé sur la motricité, la fluidité et l’adaptabilité du corps et de l’esprit du pratiquant dans l’environnement dans lequel il évolue.
Il s’articule sur trois enseignements fondamentaux :
1/ Le « Goumen » : les techniques de combat à mains nue incluant les frappes, les clé, les projections, les immobilisations, les étranglements, le travail au sol, la self défense.
2/ Le « zanm-yan » : techniques de combat avec les armes traditionnelles (armes contondantes, armes tranchantes et armes de jets).
3/ Le « Djokaya » : les techniques de santé et de développement personnel (exercices de relaxation, de respiration, de méditation, de renforcement du corps et de l’esprit, le travail sur les énergies et les élément de la nature…).

Villes, espace public et pratique sportive

Les villes offrent de nombreuses possibilités d’exercice physique, de jeux et de sports, grâce à leurs équipements publics : les piscines, les terrains de sport, les pistes cyclables ou encore les espaces publics dédiés tels les parcs, omniprésents dans la plupart des villes.

Mais, actuellement, apparaissent de nouvelles tendances dans la conception des installations sportives urbaines avec l’utilisation d’espaces parfois inutilisables.

En effet, les villes étant de plus en plus densément occupées elles doivent penser à de nouvelles solutions afin d’offrir plus d’espaces à usage sportif.

Parmi ces solutions on pense à des espaces et à des salles de sport multidisciplinaires, qui représentent une solution d’avenir pour la pratique sportive en ville.

La crise du coronavirus a été un révélateur et une forme d’opportunité pour ces villes en soutenant des projets liés au réaménagement de leur territoire afin de créer des espaces multifonctionnels qui puissent servir à l’expression corporelle mais aussi à la gestion d’une crise humanitaire. Autant d’opérations à faible coût, rapidement mises en place, efficaces dans un nouveau cycle économique solidaire pilier du développement local.

Sepak Takraw : un sport typique du Laos qui arrive en Europe

Le terme « sepak », utilisé en Asie, signifie « coup de pied », tandis que le terme « takraw » signifie « balle tressée ». Convivial et bon marché, ce qui en fait un sport « loisir » extrêmement populaire pour les populations rurales du sud-est asiatique, le jeu se déroule sur un terrain de badminton. La partie oppose deux équipes de trois joueurs qui se renvoient la balle avec le pied ou la tête consiste à faire passer une balle au-dessus d’un filet, en utilisant toutes les parties du corps, excepté les bras et les mains. Traditionnellement, la balle est faite en bambou tressé ou en rotin.

L’esprit de communauté, valeur importante pour les Asiatiques, se manifeste dans ces échanges. La compétition n’est pas la priorité. Le takraw est une pratique de vivre-ensemble autant qu’une expression de bien-être.
En 1996, est créé l’ISTAF (International Sepak Takraw Federation), qui permet d’institutionnaliser cette activité sportive et de la faire reconnaître au niveau international. Ainsi, l’Association française de sepak takraw a été créée en 2003. Il y a actuellement cinq clubs de sepak takraw dans ce pays : Schiltigheim, Stasbourg, Évry, Toulouse et Les Herbiers pour un total d’environ 100 pratiquants réguliers. Depuis 10 ans, chaque année, on organise l’Open de France avec les meilleures équipes d’Europe et quelques équipes asiatiques.

Algérie : Ouargla accueille la première académie de développement de la natation féminine

La ville algérienne Ouargla accueille la première académie de développement de la natation féminine dans le sud de l’Algérie, avec un financement de la Fédération internationale de natation, suite à l’acceptation du dossier de projet proposé par la Fédération algérienne de natation en 2019.

Une vraie gageure car Ouargla, est situé dans le sud-est de l’Algérie aux portes du Sahara. À environ 800 km d’Alger, la capitale du sud algérien a poussé au milieu du Sahara. Vers l’ouest, la route nationale 49 mène à Ghardaïa ; vers l’est, à Hassi Messaoud. Entre les deux, des dunes, des palmeraies, des petits lacs et des champs pétrolifères. La ville dispose d’une association sportive active qui participe périodiquement à des compétitions nationales avec un grand nombre d’athlètes.

Le président du Comité pour le développement de la natation dans le grand sud algérien, Abdelhalim Ouled Himouda, a déclaré que la natation est un sport récent dans le grand sud, qui a abouti à la découverte de certains jeunes talents.

Le comité spécialisé commencera ses travaux directement après le déconfinement, notant que ce projet ambitieux comprend la création d’une académie pour le développement de la spécialisation en natation féminine en natation.