Niéna et la 7ème édition du Grand Prix cycliste

Niéna, dans la région de Sikasso au Mali, a vibré au rythme de la course cycliste à l’occasion de la 7ème édition du Grand Prix cycliste organisé par lAmicale du conseil des jeunes de Ganadougou, en présence du maire de Sikasso, Kalifa Sanogo et la marraine Kadidia Fofana, chargée de mission au département de la Réconciliation nationale.

Ce Grand Prix a connu la participation de 70 coureurs seniors sur une distance de 120 km, dans une journée au cours de laquelle un nombre important des habitants de Ganadougou se sont réunis pour montrer une fois de plus leur grand amour pour le cyclisme, le sport le plus pratiqué de la région.

La marraine Kadidia Fofana, s’est dite très heureuse d’avoir assisté à cet événement :  «Je suis plus qu’heureuse d’être ici, l’ambiance chaleureuse dont ont fait preuve les habitants de Niéna nous a vraiment réchauffé le coeur. Je partage les préoccupations des jeunes et des femmes de Niéna. Pendant cette transition, le ministère de la réconciliation nationale a réussi à convaincre les gens de s’accepter dans leur différence. Nous avons un dénominateur commun, c’est le Mali, nous nous battons donc pour sortir le Mali de cette impasse ».

Au terme de cette course, des spectacles folkloriques locaux ont été au rendez-vous. Par ailleurs, les diplômes de reconnaissance ont été décernés à plusieurs personnes, dont la marraine Kadidia Fofana.

Douz, le Fenix Rallye Tunisie et le tourisme désertique

Le merveilleux désert de Douz (Tunisie) a accueilli du 13 au 20 mars la toute première édition du Fenix Rallye Tunisie avec la participation de 69 automobilistes et 12 motards de 16 différentes nationalités.

Les participants faisaient face à un parcours de 1260 km répartis sur six étapes dont une étape de 1100 km de course contre la montre dans le sable, une autre étape sur les pistes du Sahara ainsi qu’une étape de marathon avec bivouac.

La ville de Douz a été choisie pour accueillir cette première édition du rallye pour ses caractéristiques esthétiques et climatiques, étant la capitale du tourisme désertique et écologique en Tunisie

Le Fenix Rallye Tunisie était bénéfique pour Douz : Selon Mohamed Sayem, le représentant régional du tourisme, la ville est en plein essor touristique. Le pourcentage de réservations des hôtels et auberges à l’occasion de cet événement sportif a atteint 100%, d’où une confirmation de la contribution des sports mécaniques à la relance du tourisme dans le désert.

Le Caire organisera les Mondiaux 2021de pentathlon moderne

Le pentathlon moderne est une épreuve sportive constituée de cinq disciplines d’où le nom de pentathlon. Ces épreuves sont l’escrime, la natation, l’équitation, le tir au pistolet et la course à pied. Les dates ont été conservées, mais pas le site. Minsk n’organisera pas l’édition 2021 des championnats du monde de pentathlon moderne. C’est Le Caire, ville hôte des Mondiaux 2017, qui a été désignée pour reprendre le flambeau.

Les épreuves se dérouleront donc du 7 au 13 juin dans la capitale égyptienne.

Vientiane, compétitions sportives entre des experts vietnamiens en Police au Laos

Le bureau de représentation du ministère vietnamien de la Police au Laos a organisé à Vientiane des tournois sportifs, pour célébrer les 60 ans d’activités des experts vietnamiens en Police au Laos (22 mars 1961) et de création des forces policières du Laos (5 avril 1961).

Organisés grâce à une coopération avec l’ambassade du Vietnam au Laos et le ministère de la Police du Laos, ces tournois sportifs visent à rendre hommage aux générations de policiers, pour accroître la compréhension et resserrer la solidarité et la grande amitié entre les deux pays, a déclaré le général de brigade Hoàng Quang Huong, chef du bureau de représentation du ministère vietnamien de la Police au Laos.

Le général de division Kongthong Phongvichith, vice-ministre lao de la Police, a hautement apprécié le rôle et les contributions importantes des experts vietnamiens en police au développement des forces de la police lao au cours de ces 60 dernières années, contribuant à maintenir l’ordre, la sécurité et la stabilité pour le Laos. Le général de division Kongthong Phongvichith a affirmé que ces tournois sportifs visaient à resserrer l’amitié et la compréhension entre les forces de police des deux pays.

Le 22 mars 1961, à la demande des deux Partis et des deux États, le premier groupe d’experts vietnamiens fut envoyé dans le district de Viengsay, province de Houaphan, pour soutenir le Comité central de la police (prédécesseur du ministère lao de la Police), marquant le début de la formelle coopération entre les forces de Police des deux pays. Lorsque les accords de Genève furent signés en 1973, la plupart des experts vietnamiens retournèrent au Vietnam. (Le Courrier du Vietnam)

En photo : Le général de brigade Hoàng Quang Huong, chef du bureau de représentation du ministère vietnamien de la Police au Laos et les sportifs. Crédits Photo : VNA/CVN

Le football féminin et plus d’un milliard de F.CFA pour les manifestations sportives

Lors d’une conférence de presse animée conjointement avec le Président de fédération centrafricaine de football (FCF), Célestin Yanendji.
le ministre de la Jeunesse et des Sports, Régis-Leonel-Privat Dounda a annoncé à Bangui, que son département a bénéficié d’une ligne budgétaire pour l’exercice 2021, la somme d’un milliard trois cent millions de francs CFA, pour les manifestations sportives.

Le ministre Dounda a instruit les responsables des fédérations sportives nationales à présenter un bon plan d’action, afin de bénéficier de ce fonds.

Le Président Yanendji s’est réjoui de cette annonce de fonds, parce la fédération nationale de football se souciait de la prise en charge du sélectionneur de l’équipe nationale de football.

En bordant la question sur le football féminin, le Président de la FCF a fait savoir que le football féminin constitue un des volets de son comité, car la fédération de football a élaboré un projet pour une académie du football féminin, ladite académie sera une usine pour la production des jeunes joueuses talentueuses.

« La FCF reçoit des moyens de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA), pour assurer le développement du football féminin », a assuré Célestin Yanendji.

Sfax et sa Cité sportive

Sfax, à 270 km de Tunis compte 450 000 habitants. 
Elle est le second pôle économique et l’un des plus importants pôles sportifs du pays avec environ 9500 licenciés. et 60 associations sportives. Ce contexte appelle la nécessité de disposer d’un pôle d’équipements publics à vocation sportive et de loisir rassemblant sur un même site plusieurs équipements non seulement différents mais complémentaires les uns des autres. C’est là le projet de partenariat public privé de cité sportive qui sera constitué d’un stade de football d’une capacité d’accueil de 40 000 spectateurs et 3 terrains d’entrainements, d’une salle omnisport d’une capacité d’accueil de 6000 spectateurs, de stades d’athlétisme et de rugby d’une capacité d’accueil chacun de 500 spectateurs. S’ajoutent dans ce projet, une piscine couverte olympique d’une capacité d’accueil de 500 spectateurs, une piscine découverte semi olympique, un centre d’hébergement avec un bloc de restauration d’une capacité d’accueil de 250 lits. Son coût est évalué à 5 milliards de dinars et sa réalisation est en attente depuis 2007. Le conseil régional de la jeunesse et du sport de Sfax, présidé ce mercredi, par la ministre de la jeunesse, du Sport et de l’Intégration professionnelle par intérim, Sihem Ayadi a convenu de privilégier un plan de réalisation par phases, pour sa réalisation . Sihem Ayadi a, à cette occasion, proposé de démarrer le projet par la construction des composantes principales, à savoir un grand stade répondant aux standards internationaux, une piscine et une salle omnisports. Lors de sa visite, la ministre a inauguré le stade municipal de Bir Ali Ben Khelifa qui a été réaménagé, moyennant une enveloppe de 1,2 million de dinars.

Conakry accueille les béninois et les sierra-léonais à bras ouverts

La Confédération africaine de football a approuvé que, le match qui opposera la Sierra Leone avec le Bénin pour le compte de la 6ème journée des éliminatoires de la CAN du Cameroun 2021, se tienne au stade « 28 septembre » à Conakry

Le stade Siaka Steven de Freetown n’est plus qualifié pour accueillir des matches internationaux. Cela est dû au manque de respect des exigences de la Confédération africaine de football. La Sierra Leone et le Bénin se sont finalement tournés vers le stade 28 septembre à Conakry, première arène sportive de la Guinée, qui se situe à Conakry et qui a une capacité estimée à 25 000 places.

Rappelons que Conakry sera la capitale du football africain en 2025 en marge avec l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 en Guinée. La ville de Conakry développe actuellement ses infrastructures pour accueillir ce grand événement. La ville guinéenne devrait aussi adopter une diplomatie sportive efficace qui aura comme objectif la promotion de la ville en tant que ville « sportive ». 

A Kindia, Pascal Feinduno à la recherche des talents

Afin de promouvoir le football de base et de redonner à Kindia sa réputation de terreau fertile pour le football guinéen, l’ancien capitaine du Gangan FC et de l’équipe nationale guinéene, Morlaye Sylla, alias Mazo en collaboration avec Football Médias Communication (FMC) et d’autres partenaires sportifs, ont lancé une semaine de détection des talents en football à la ville de Kindia

Une première occasion qui permettra aux enfants de la ville de Kindia non seulement de pratiquer le sport le plus populaire en Guinée, mais peut-être aussi de réaliser leur rêve de devenir un jour une star du football.

Lors de ce tournoi, Pascal Feindouno, ex-footballeur franco-guinéen et ancien membre de l’équipe nationale guinéenne, a fait part de ce grand événement, pour identifier des perles rares.

 «Je suis venu voir les jeunes. J’avais parlé à Morlaye Sylla, Mazo qui m’a dit qu’il avait une académie en Guinée précisément à Kindia, la ville maternelle du football guinéen. Un tournoi par équipe de quatre à cinq. Je travaille avec une académie en France et je me suis demandé pourquoi je ne ferais pas le déplacement pour découvrir les pépites que ce tournoi pourrait nous révéler. Nous avons 3 jours pour détecter ces talents émergents dans la ville de Kindia. Je suis guinéen, s’ils peuvent me convaincre, je mettrai les noms de tous les joueurs.», explique Pascal Feinduno.

Nayala accueille la 5ème édition du tournoi de lutte traditionnelle

Sous la présidence de Florence Dala, PDG d’Aimée Services, et sous le parrainage d’Issa Ki, vétéran de la lutte traditionnelle, la 5ème édition du tournoi de lutte traditionnelle s’est déroulée au Burkina Faso à Nayala avec la participation de plus de 100 jeunes âgés de 17 ans avec quatre catégories dont une ouverte pour les filles.

L’objectif de ce tournoi est de préparer les futurs talents de cette discipline et de faire en sorte que cette valeur culturelle s’enracine davantage au Burkina Faso.

À noter que les villages environnants étaient tous présents d’où la particularité de cette édition.

Les officiels ont été impressionnés par les lutteurs. Ils ont également exprimé leur soutien au promoteur de la lutte qui participe à la promotion des talents des jeunes, mais aussi à la perpétuation d’une tradition.

La présidente de la cérémonie, Florence Dala, a rappelé «son engagement pour que les jeunes entreprennent ce sport pour véhiculer les valeurs culturelles de notre localité. J’invite également tous ceux qui peuvent soutenir de telles activités afin de permettre aux jeunes de s’épanouir et d’aimer leur culture. Je tiens à remercier le Bemba Sitoa Wrestling Club qui m’a fait confiance.»

Faire du sport un outil de développement : l’exemple de la Côte d’Ivoire

Si le marché du sport dépasse les 800 milliards d’euros dans le monde (soit 2 % du PIB mondial), il ne représente en Afrique que 0,5 % du PIB. Un écart à combler compte tenu de l’effet de levier qu’il représente en termes de développement économique et social.

La Coupe d’Afrique des Nations,  les Jeux de la Francophonie, les Jeux Africains, les Jeux Olympiques de la Jeunesse, ou l’Afrobasket… De grands événements sportifs internationaux se multiplient sur le continent africain, synonyme de fortes retombées économiques, qui témoignent de la capacité des pays africains à accueillir des événements sportifs d’où créer un marché du sport en Afrique.

La Côte d’Ivoire, qui accueillera la Coupe d’Afrique des Nations de football 2023 a fait du sport un axe de développement important : plusieurs constructions de stades ont été lancées à Abidjan : le stade olympique Ebimpé, au nord-est d’Abidjan, le stade Korhogo, le stade San Pedro ou encore le stade Yamoussoukro, en plus de la réhabilitation des stades d’Abidjan et Bouaké. Cette dynamique est complétée par le programme Agora, récemment incarné par la construction d’un premier centre sportif urbain multidisciplinaire à Koumassi, dans le quartier d’Abidjan.

Faire du sport un outil de développement suppose plusieurs prérequis. Même pour les principales nations sportives qui se démarquent au niveau international (Afrique du Sud, Côte d’Ivoire, Éthiopie, Nigéria ou Sénégal), seules des politiques publiques volontaristes feront du sport un outil de développement. Pour décoller, l’entreprise sportive africaine aurait besoin d’une véritable structuration, à commencer par l’adoption d’un code du sport, des communes et des villes pour enfin atteindre les objectifs visés à une échelle plus large et continentale.