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Brian Wesaala et la Football Foundation for Africa

Après avoir poursuivi ses études en informatique à l’Université de Nairobi, Brian Wesaala a trouvé un travail au quartier général africain du Bureau mondial du scoutisme à Nairobi qui a très vite débouché sur un contrat de deux ans au siège suisse de l’ONG. Puis une fois à Genève, il s’est dirigé vers l’US Carouge, actif en 4e ligue et vers un emploi à l’ONU, la meilleure option lorsqu’on a un passeport africain à Genève. C’est paradoxalement à ce moment-là qu’il a remis en question sa carrière dans l’informatique en voulant se rapprocher de sa passion, le football. Comme à Genève venait de se créer une école, la Football Business Academy, il a décidé d’y suivre un master. De ces études est née l’idée qu’ il serait extrêmement bénéfique de mettre en place au Kenya, et plus généralement en Afrique, le type d’infrastructures qu’on trouve partout en Suisse, particulièrement au niveau amateur. En 2016, il organise un premier tournoi à Nairobi, l’«Obama Cup» qui a mis en valeur l’énorme potentiel qu’il y avait pour renforcer le football au plus près de la population. Selon Brian Wesaala on a beaucoup investi dans le football sur le continent, pourtant très peu de personnes peuvent gagner leur vie dans ce milieu. Et c’est ce qu’il veut changer en investissant dans l’éducation, pour expliquer comment cette industrie fonctionne. Il ne faut pas juste former une poignée de joueurs pour le marché européen, on doit aussi s’intéresser à la majorité de ceux qui restent en Afrique en créant un meilleur environnement. Pas besoin d’infrastructures de luxe, mais simplement de bonnes structures fonctionnelles. Ce genre d’écosystème peut être mis en place en Afrique en proposant aux investisseurs d’investir, en complément du système très vertical de la FIFA. Il a donc lancé en 2018 une structure pour incarner ces idées: la Football Foundation for Africa.